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Le GDS obtient une promesse de soutien du conseil départemental pour 2016

Le Groupement de défense sanitaire d’Eure-et-Loir a organisé son assemblée générale annuelle le 11 mars à Miermaigne, sur fond d’interrogation au sujet de son financement.

Le 11 mars, à Mierrmaigne. Nicolas Ligneau, le président du GDS (à d.) a invité la conseillère départementale, Pascale de Souancé (à g.), pour qu’elle précise la position du conseil en matière de subvention.
Le 11 mars, à Mierrmaigne. Nicolas Ligneau, le président du GDS (à d.) a invité la conseillère départementale, Pascale de Souancé (à g.), pour qu’elle précise la position du conseil en matière de subvention.

« Les aspects financiers me préoccupent beaucoup. L’annonce d’un financement zéro pour l’agriculture de la part du conseil départemental m’inquiète fortement », lance le président du Groupement de défense sanitaire d’Eure-et-Loir (GDS), Nicolas Ligneau, en ouverture de son assemblée générale annuelle, le 11 mars à Miermaigne.

Pour clarifier la situation, il invite la conseillère départementale, Pascale de Souancé, élue de Nogent-le-Rotrou, à assister à ses travaux.

« Nous devions trouver dix-sept millions d’euros, mais nos premières coupes étaient un peu trop mathématiques... Nous ne pouvons pas nous couper de tout le monde », pointe l’élue.

Elle ajoute : « Nous sommes revenus sur notre décision... De façon non officielle, je peux annoncer que vous auriez trente mille euros — au lieu de cinquante mille en 2015, ndlr —, plus dix mille en cas de coup dur. C’est la volonté des élus et vous avez la parole du président. Cependant, au delà de 2016, il faudra voir comment articuler notre soutien. »

De fait, pour Nicolas Ligneau, « il y a une spécificité locale à maintenir. Si on veut garder les paysages, le bocage, les prés, les haies..., il faut garder les éleveurs. »

En attendant, le président du GDS est obligé de faire voter par l’assemblée une délibération à double possibilité, selon que le conseil départemental octroie sa subvention ou non.

Ainsi, l’une s’appuie sur une augmentation substantielle de la cotisation sanitaire par bovin, cependant les deux prévoient la mise en place d’un forfait élevage à cinquante euros.

Dans son rapport moral, Nicolas Ligneau souligne qu’il « est difficile de gérer un organisme sans visibilité. Nos fonds propres ne nous permettent plus d’éponger les déficits. Nous avons absorbé une baisse de subvention de cinquante mille euros en augmentant quatre années de suite les cotisations de dix pour cent. Et nous allons encore les augmenter, ça commence à me faire peur. Les gens demandent : on paye plus et combien ça rapporte ? Alors que le retour sur investissement, c’est la baisse, voire la disparition de certaines maladies... »

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