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AG de la FDC 45
Le gibier toujours sous tension, le loup fait son apparition

Dégâts de gibier, régulation et loup étaient au programme de l'assemblée générale de la FDC 45, samedi 5 avril.

Alain Machenin, président de la Fédération des chasseurs du Loiret lors de l'assemblée générale de la FDC 45.
Alain Machenin, président de la Fédération des chasseurs du Loiret lors de l'assemblée générale de la FDC 45.
© F.J. - Horizons

Samedi 5 avril, l’espace Blareau de Sully-sur-Loire a accueilli l’assemblée générale de la Fédération départementale des chasseurs. L’année 2024 restera comme une saison particulièrement difficile pour les agriculteurs touchés par les dégâts de gibier. En tête des espèces les plus destructrices, le sanglier a une nouvelle fois creusé l’écart. Les surfaces de maïs grain détruites sont passées de 472 hectares en 2023 à 678 hectares en 2024. Dans le même temps, les volumes perdus ont bondi à 73 405 quintaux. Malgré des moyens engagés pour limiter les dégâts, les objectifs fixés par l’État n’ont pas été atteints. Résultat : les aides promises sont sévèrement revues à la baisse. L’enveloppe passe de plus de 750 000 euros attendus à 265 000 euros pour 2024. En 2025, seule une fraction des crédits prévus sera versée.

Des tirs d'été facilités pour enrayer les dégâts

Face à cette pression, la régulation du sanglier s’intensifie. La saison 2023-2024 a battu tous les records avec plus de 18 000 animaux prélevés. Pour 2025, une mesure est envisagée : supprimer l’usage du bouton sanglier entre avril et septembre, pour simplifier les tirs d’été. Objectif affiché : agir plus tôt, plus efficacement, là où les dégâts sont les plus importants.

Le loup s’installe dans le paysage

Autre point sensible évoqué lors de cette assemblée : la présence confirmée du loup dans le Loiret. Deux attaques classées en « loup non écarté » ont été recensées à la fin de l’année 2024. Une preuve formelle de sa présence a été relevée le 18 février à Saint-Cyr-en-Val. Cette situation a conduit à la tenue d’un comité départemental début 2025 et place les éleveurs en état d’alerte, même si la suite reste à encadrer.

Pour répondre à l’ensemble de ces enjeux, un nouveau projet associatif a été présenté. Il prévoit de soutenir la redynamisation du petit gibier et de renforcer l’appui aux opérations de régulation des prédateurs sur trois ans.

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