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Le groupe coopératif Scael prend la mesure de la crise

Le groupe coopératif Scael a organisé à Chartres le 30 novembre, sa traditionnelle réunion d’information. Les bons chiffres de la récolte 2015 n’ont pas occulté les difficultés engendrées par la dernière campagne.

Le 30 novembre, à Chartres. Le groupe coopératif Scael, présidé par Philippe Voyet (au c.) et dirigé par Cédric Burg (à d.), a organisé sa réunion d’information sans faire l’impasse sur la crise agricole.
Le 30 novembre, à Chartres. Le groupe coopératif Scael, présidé par Philippe Voyet (au c.) et dirigé par Cédric Burg (à d.), a organisé sa réunion d’information sans faire l’impasse sur la crise agricole.

Alors que le groupe coopératif Scael fête cette année les 130 premières années du Syndicat agricole dont il est issu, l’ambiance n’est vraiment pas aux réjouissances lors de la traditionnelle réunion d’information organisée à l’issue de sa série d’assemblées générales de sections et statutaires.

Certes, les résultats de la campagne 2015 sont qualifiés de « corrects », avec notament une progression du chiffre d’affaires à 842 millions d’euros contre 790 lors de l’exercice précédent, mais ceux de la dernière campagne plombent singulièrement le moral.

« Nous aurions pu éviter de faire une réunion de cette ampleur aujourd’hui car le moment est difficile pour nous, pour toute l’agriculture », a déclaré son président Philippe Voyet en ouvrant la réunion, ajoutant : « Nous avons connu quelque chose de tout à fait exceptionnel, qui pour beaucoup d’agriculteurs est assez traumatisant, voire déprimant. Mais ce n’est pas par l’isolement que nous allons résoudre nos problèmes. C’est la force du collectif qu’il faut mettre en avant. Nos mouvements, nos structures, se sont souvent créés dans la difficulté et aussi dans l’échange », rappelle-t-il.

Le directeur du groupe coopératif, Cédric Burg, livre néanmoins les résultats de l’exercice clos au 30 juin 2016.

Il souligne en particulier les performances à l’export de la Scael, avec 600 000 tonnes supplémentaires livrées, et le bon niveau de l’excédent brut d’exploitation qui s’élève à 9,2 millions d’euros. Il sert essentiellement à la politique d’investissements du groupe qui leur a consacré plus de 11 millions d’euros. 

Enfin, compte tenu du résultat d’exploitation, du niveau de besoin en fonds de roulement, de sa capacité d’autofinancement, il pointe au final, rassurant : « nous avons aujourd’hui la capacité à faire face à la crise ».

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