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Le groupe Lemken reçoit le Loiret agricole et rural en Allemagne !

Les 6 et 7 mai, le constructeur allemand accueillait la presse spécialisée du monde entier. Nous y étions et nous n'avons rien manqué du voyage outre-Rhin.

En sept ans, Lemken a presque triplé son chiffre d'affaires puisque celui-ci est passé de 138 millions d'euros en 2006 à 363 millions d'euros en 2013. En 2011 et 2012, le constructeur allemand, spécialisé dans le travail du sol, les semis et la protection des cultures, avait réalisé respectivement 283 millions d'euros et 343 millions d'euros. Ces chiffres ont été révélés lors des Journées internationales de la presse que le groupe organisait les 6 et 7 mai à Kassel, ville de deux cents mille habitants située dans le centre du pays.

Si l'Allemagne constitue le premier marché avec 28 % du chiffre d'affaires, les exportations représentent 72 % de l'activité du groupe à travers ses vingt-deux filiales présentes dans le monde entier. Or parmi celles-ci, l'entité française, dont le siège se trouve à Saint-Jean-de-Braye, arrive en tête avec 20 % du chiffre d'affaires du groupe. En 2013, Lemken France a battu un record avec un résultat de 72 millions d'euros. L'exercice 2012 s'était également terminé à un haut niveau : 68,8 millions d'euros contre 58,5 millions d'euros en 2011. Directeur commercial de Lemken France, Joël Foucher justifie ces résultats par « une offre de produits qui est reconnue et appréciée par la profession et [par] des conditions de marché favorables : un niveau élevé du cours des produits agricoles et de bons rendements ».

En revanche, au premier trimestre 2014, l'entreprise enregistre une baisse de 15 % par rapport à l'année précédente. Une évolution qui suit la tendance générale du marché. Selon certaines informations, cette année, les prises de commandes de tracteurs, véritable baromètre du secteur, sont en recul de 30 %. « Si le contexte économique et politique est peu propice à la confiance nécessaire à l'investissement » juge Joël Foucher, ce dernier refuse de céder à la panique : « Contrairement à la crise de 2008, les fondamentaux du métier sont favorables et, après une période d'euphorie, il n'est pas rare de connaître une situation plus calme. »

Les semoirs en tête

La répartition du chiffre d'affaires de la filiale française du groupe allemand s'établit comme suit : semoirs : 23 % ; herses rotatives : 20 % ; déchaumeurs à dents : 17 % ; déchaumeurs à disques indépendants : 21 % ; charrues : 14 %. « Cette dernière activité est en forte hausse depuis deux ans : cela est lié à la renaissance du marché semi-porté monoroue. » Quant aux outils de préparation des lits de semences en un seul passage et aux pulvérisateurs, ils représentent respectivement 3 % et 1 % du chiffre d'affaires de Lemken France.

L'entreprise envisage de s'installer dans des locaux neufs sur le secteur d'Orléans. L'enjeu : en plus de l'existant, à savoir l'administratif et les pièces de rechange, disposer d'un hall d'exposition pour les nouvelles machines et de salles pour les formations commerciales et techniques. « Le département du Loiret et plus généralement la région Centre sont bien situés géographiquement et en termes d'infrastructures routières pour desservir toute la France. C'est la raison pour laquelle nous restons sur le bassin orléanais. Seule limite : la liaison avec l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle est compliquée. »

Depuis le début de l'année, deux nouvelles machines sont sur le marché : le Rubin 12, déchaumeur à disques compacts à travail profond, et une version simplifiée du Karat, déchaumeur-cultivateur à trois rangées de dents. D'ici la fin de l'année, viendra s'y ajouter le pulvérisateur Sirius 10 avec cuve avant Gemini.

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