Aller au contenu principal

Coopératives
Le groupe NatUp en route vers 2025 avec #Inspire

Le groupe coopératif NatUp a tenu son assemblée générale le 7 décembre. Retour sur un exercice 2020-2021 plutôt atypique et sur la présentation de son projet d'entreprise.

Lors de leur assemblée générale, son président, Jean-Charles Deschamps (à d.), et son directeur général, Patrick Aps, se sont félicités de la résilience du groupe coopératif NatUp dans le contexte compliqué de l'exercice 2020-2021.
© H.C. - Horizons

Si le groupe coopératif NatUp a bien organisé son assemblée générale en présentiel le 7 décembre, il a invité la presse à une conférence en visioconférence, la veille, pour présenter les résultats de son exercice 2020-2021 et ses perspectives.

Activité quasi stable

« Derrières les chiffres du groupe, il y a des exercices contrastés, l'épidémie a eu un impact très différents selon les secteurs », explique le directeur de NatUp, Patrick Aps, avant de les livrer. Ainsi, le chiffre d'affaires du groupe coopératif est de 1 138 millions d'euros, contre 1 190 pour l'exercice précédent. L'activité est quasi stable en dépit d'une collecte en retrait de 20 %. De son côté, en légère baisse, ­l'excédent brut d'exploitation (EBE) est à 38,8 millions : « Nous en sommes satisfaits et cela traduit notre résilience », souligne-t-il.

Le résultat net du groupe, inférieur de 2 millions par rapport à l'an dernier, est à 15,7 millions d'euros, « et reste d'un bon niveau », pointe Patrick Aps, qui ajoute que les activités de diversification représentent 2 millions de ce chiffre et 32 % de l'EBE. Les fonds propres, quasi-fonds propres et provisions se montent à 225 millions d'euros à la fin de l'exercice. Enfin, 5,3 millions d'euros seront redistribués aux adhérents sous formes de ristournes et d'intérêts aux parts sociales.

Le président du groupe, Jean-Charles Deschamps, précise : « NatUp légumes a souffert du contexte Covid à l'export et du fait de la baisse de la restauration hors domicile. En revanche, NatUp distribution en a profité, les personnes confinés ayant investi le jardinage et le bricolage. Pour NatUp fibres, l'année a été très difficile. L'activité lin s'est arrêtée au premier confinement… ».

Le groupe s'agrandit

Les deux hommes ont fait le point ensuite sur les nouvelles acquisitions du groupe. La société Lethuillier a rejoint la branche négoce. Elle représente une collecte de 100 000 tonnes, 45 millions d’euros de chiffre d'affaires, compte une quarantaine de collaborateurs et reste sous la responsabilité de Patrice Lethuillier. NatUp a intégré également une usine de production de saumons hors-sol, Les Saumons d'Isigny. Une déclinaison de cette production chez les adhérents est possible. Enfin, un partenariat a été noué avec Les Éleveurs de la Charentonne, qui dispose d'un atelier de découpe de viande à Gacé (Orne) et d'un réseau de vingt-huit magasins, Les Fermes d'ici.

« Cela complète et confirme notre stratégie de diversification, convient aux besoins de nos adhérents et conforte notre résilience, relève le directeur du groupe. Et afin de donner plus de visibilité, nous nous structurons désormais autour de cinq grands pôles : NatUp grains, NatUp viande, NatUp légumes, NatUp fibres et NatUp distribution ».

#Inspire 2025

Cette conférence de presse a aussi été l'occasion de présenter le projet d'entreprise du groupe coopératif, intitulé #Inspire 2025. « Il s'agit de la réflexion stratégique qui va nous guider pour répondre aux mutations dans lesquelles NatUp évolue. Il a reçu un bon accueil de nos adhérents, souligne Jean-Charles Deschamps. Il repose sur la performance de la collecte, avec un taux de contractualisation porté à 50 %, la poursuite de la montée en puissance de la diversification, celle-ci devant représenter 50 % de l'EBE de NatUp et sur une démarche de progrès environnemental ».

« Nous nous engageons aussi à proposer toutes les innovations digitales, technologiques, économiques et environnementales créatrices de valeurs et de perspectives à nos adhérents », ajoute Patrick Aps. Par ailleurs, l'ensemble des conseillers de la ­coopérative sera formé et certifié en agroécologie grâce à un partenariat avec UniLaSalle.

 

Filière sorgho

« Nous sommes passés de zéro à 1 300 hectares »

La conférence de presse des responsables du groupe coopératif NatUp a été l'occasion de faire un premier bilan du lancement de sa filière sorgho. « La météo ne nous a pas aidés, reconnaît le président du groupe, Jean-Charles Deschamps. Il y a des limites de température qui ont été atteintes, il faut 11 ° minimum… Certaines parcelles n'ont pas pu être récoltées. Pour autant, l'essentiel l'a été. Et l'on peut se satisfaire de ce résultat. La moyenne est de 75 quintaux, c'est plutôt bon et encourageant. Nous avons la filière au bout, nous sommes confiants. Notre objectif n'est pas d'augmenter les surfaces, passer de zéro à 1 300 hectares est déjà un beau challenge. Ces surfaces seront reconduites à l'identique. Si la demande augmente, nous ajusterons ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité