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Le jardinier Alain Baraton fait salle comble à Yèvres

Alain Baraton, le jardinier en chef du château de Versailles, était l’invité de la chambre d’Agriculture et des partenaires non agricoles autour de la protection du bassin versant de l’Ozanne, pour une conférence sur le jardinage biologique à Yèvres, le 19 avril.

Le 19 avril, à Yèvres. La salle récréative de la commune est pleine pour le célèbre jardinier, Alain Baraton, venu parler de jardinage biologique.
Le 19 avril, à Yèvres. La salle récréative de la commune est pleine pour le célèbre jardinier, Alain Baraton, venu parler de jardinage biologique.

Alain Baraton est un sacré personnage. Jardinier en chef des jardins du château de Versailles et chroniqueur le samedi matin sur France Inter, le bonhomme n’a pas sa langue dans sa poche. Et il déplace les foules.

Invité à Yèvres le 19 avril, par la chambre d’Agriculture, les collectivités et les partenaires non agricoles dans le cadre du plan d’action du bassin de l’Ozanne, il a fait salle comble.

Au fil de la soirée, il a livré avec beaucoup d’humour et de bon sens, ses conseils pour gérer son jardin sans pesticides.

Pour bien faire comprendre son aversion pour les produits chimiques, le jardinier a rappelé en introduction de ses propos que les travaux de l’inventeur du premier insecticide agricole, l’allemand Fritz Haber, avaient débouché sur la mise au point du gaz moutarde et avaient été poursuivis par Léonid Andrussow avec la création du Zyklon B ou de l’agent Orange, de sinistre mémoire...

« Les produits sont dangereux, si c’est nécessaire, il faut les utiliser avec parcimonie », résume-t-il.

Il poursuit : « Vous êtes jardiniers, pas agriculteurs, autant je peux comprendre qu’ils utilisent des produits, mais un jardinier amateur... Avez-vous déjà vu un puceron manger un rosier ? »

C’est sur ce ton plus léger qu’Alain Baraton poursuivra son propos, conseillant par exemple de tailler ses rosiers au taille-haie électrique.

Au final son message est clair : « les plantes sont des êtres sensibles, elles ont besoin d’accompagnement, de constance. Il faut apprendre à les respecter, or on ne respecte bien que ce que l’on connait. Quand on arrive à conserver un équilibre, pas besoin de produits chimiques ». CQFD.

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