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Énergie
Le méthaniseur CGM Bio Energy inauguré à Francourville

Le méthaniseur CGM Bio Energy a été officiellement inauguré le 14 juin à Francourville (Eure-et-Loir). Il injecte dans le réseau GRDF de l'agglomération chartraine.

Mercredi 14 juin, à Francourville. Guillaume Levacher, Cédric Thirouin et Marc Petit (de g. à d.) portent l'unité de méthanisation CGM Bio Energy.
Mercredi 14 juin, à Francourville. Guillaume Levacher, Cédric Thirouin et Marc Petit (de g. à d.) portent l'unité de méthanisation CGM Bio Energy.
© H.C. - Horizons

Planté au beau milieu de la plaine à Francourville, le méthaniseur CGM Bio Energy a été très officiellement inauguré le 14 juin. Il est porté par trois agriculteurs associés : Guillaume Levacher, Marc Petit et Cédric Thirouin.

13 millions de kWh

Les trois exploitants se connaissent bien puisqu'ils travaillent déjà ensemble depuis de nombreuses années autour de la production de pommes de terre. Maintenant, à partir de Cive* et de déchets d'autres cultures, ils vont produire quelque 13 millions de kWh de gaz vert renouvelable, injectés dans le réseau de GRDF de l'agglomération chartraine.

« Il a fallu quatre années pour mûrir le projet, a rappelé Guillaume Levacher. Le temps de constituer les dossiers, d'obtenir les autorisations, de construire, avant de produire le gaz vert ». L'exploitant a témoigné du soutien reçu tout au long du processus, « ceux qui conseillent et collaborent » : les constructeurs, les énergéticiens, les banques, les élus, les assurances, l'État et, pour les aspects agronomiques, la coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche. Tout a commencé en fait à la suite d'une invitation de GRDF et de la chambre d'Agriculture du Loiret à une réunion de présentation de la méthanisation, en novembre 2018 : « Nous nous sommes dit que ça avait du sens, que c'était vertueux, que c'était l'avenir. L'idée a fait son chemin et nous en sommes là… L'idée s'est concrétisée en août 2019 quand l'étude de GRDF a confirmé que l'on pouvait se raccorder au réseau de Chartres métropole », a rembobiné Marc Petit.

L'enveloppe globale du projet est d'environ 5 millions d'euros, dont l'essentiel est resté sur le territoire. Tout comme le gaz vert ou l'engrais, sous la forme du digestat, qu'il ne sera plus nécessaire d'aller chercher ailleurs…


*Cultures intermédiaires à vocation énergétique.

Sept sites en Eure-et-Loir

À ce jour, sept sites de méthanisation injectent du gaz dans les réseaux en Eure-et-Loir, soit environ 88 millions de kWh. Ainsi, 15 % des consommations résidentielles du département sont assurés par du gaz vert, un taux qui devrait doubler d'ici 2030 et atteindre les 100 % en 2050.
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