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Le pâturage des jachères autorisé : un impact limité

Dans un communiqué publié le 8 juillet, le ministre de l’Agriculture annonce que le pâturage des jachères est possible en raison de la sécheresse qui frappe de nombreuses régions françaises.

© Patrick Cronenberger

Pour cela, les agriculteurs doivent modifier leur déclaration PAC pour requalifier en prairies des surfaces initialement déclarées en jachère. Ils sont invités à le faire au travers du formulaire «modification de la déclaration des parcelles», disponible sur Télépac et auprès des DDT. Cette modification doit être faite par l’agriculteur au moment de la valorisation des surfaces qu’il a déclarées en jachère, indique le ministère. Pour la FNSEA, la portée de l’annonce est très limitée. Non seulement elle ajoute de la complexité et de la paperasserie inutile et incompréhensible, mais surtout l’utilisation des surfaces en gel n’est pas sans incidence sur leur prise en compte comme surface d’intérêt écologique. «Les règles européennes indiquent sans ambiguïté qu’une parcelle ne peut pas être considérée comme une jachère lorsqu’il y a une utilisation agricole de ces parcelles. Dès lors, les surfaces valorisées ne seront pas comptabilisées par l’administration pour vérifier le respect des critères de surface d’intérêt écologique», précise le communiqué du ministère.

D’ailleurs, dans un courrier qu’il avait adressé au ministre de l’Agriculture, quelques jours plus tôt, Xavier Beulin ne s’y était pas trompé en demandant l’autorisation de récolter le couvert des jachères et d’y faire pâturer les animaux. En attirant l’attention sur le fait que l’utilisation des jachères devait rester sans incidence sur leur prise en compte comme surface d’intérêt écologique. Aussi préconisait-il simplement d’obtenir l’autorisation de récolter le couvert des jachères et d’y faire pâturer les animaux, en dérogation des règles d’entretien minimal fixées par la PAC.

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