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Interview
Éric Delorme : « Le photovoltaïque, une histoire à construire en groupe »

Éric Delorme, agriculteur à Chaussy, producteur de pommes de terre, betteraves et céréales, partage son expérience sur le montage d’un bâtiment photovoltaïque.

© Horizons Journal

D’où vient votre projet photovoltaïque ?

Éric Delorme : La première réflexion du projet a eu lieu en 2010, l’investissement était trop important avec une part de risque trop importante, des interlocuteurs inconnus et trop d’incertitudes. En 2016, il y avait un manque de place de stockage sur la ferme mais la mauvaise récolte a reporté le projet. En 2019, le bâtiment était une nécessité. L’installation de Roy énergie a accéléré la démarche pour travailler en confiance et le projet était convenable avec des interlocuteurs locaux. L’objectif de la revente de l’électricité est de financer une partie de l’installation.

Quel frein avez-vous rencontré ?

Les postes sources sont saturés et limitent le nombre d’installations.

Comment le projet est passé d’individuel à collectif ?

Pour les démarches administratives, je me suis tourné vers la FNSEA 45. Les animateurs m’ont fait part de la création d’un groupe projet photovoltaïque. Il y avait des projets d’installations sur bâtiments existants et de nouveaux bâtiments. Dans le groupe, dix projets ont abouti.

Comment s’est réalisé l’accompagnement par la FNSEA CVL ?

Claudia Huard, chargée de mission énergie à la FNSEA CVL, a recensé les projets, pris contact avec les agriculteurs pour connaître les critères, les fournisseurs d’électricité et le type de projet. Le groupe a choisi un achat groupé de panneaux photovoltaïques avec Roy énergie. Être en groupement et passer par la FNSEA CVL m’a permis d’économiser 10 % sur l’investissement photovoltaïque et la centrale. On fait des économies sur des panneaux abordables et le prix de revente de l’électricité a augmenté de 20 %, ce qui en fait un projet viable. C’est une source de revenu complémentaire.

Conseillerez-vous aux agriculteurs de suivre votre exemple ?

Oui, s’ils sont proches d’un poste source, qu’il y a des toitures disponibles, il faut se lancer. Passer par la FNSEA, c’est de la fluidité, du suivi, les bons contacts et ­l’expertise. Et bien sûr réaliser l’économie d’une annuité. Un groupe Whatsapp a été créé pour échanger, partager et suivre les avancements des bâtiments.


Lire également Photovoltaïque : la FNSEA CVL a des solutions

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