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ORAMA
Le plan de compétitivité agricole, c'est pour quand?

Au plan de compétitivité proposé avec insistance par les céréaliers, Stéphane LE FOLL ne répond que très partiellement

© Jean Nanteuil

Les producteurs français de blé, de maïs et d’oléo-protéagineux ont accueilli aujourd’hui le ministre de l’agriculture à Nantes, au Sommet du végétal. Pénalisés par les choix de la France pour l’application de la PAC 2014-2020, ils lui ont réaffirmé leur volonté de rebondir et de regagner en compétitivité.

Aussi lui ont-ils demandé au sujet de la PAC de s’en tenir aux niveaux de redistribution des aides annoncés pour les deux prochaines années, de veiller à une mise en œuvre intelligente du verdissement -notamment pour les équivalences et le mulching-, de procéder à une répartition équilibrée des soutiens spécifiques aux plantes protéiques et de décider d’une mesure agro-environnementale forte pour les exploitations des zones intermédiaires. Au- delà de la PAC, ils lui ont exprimé à nouveau leurs besoins d’un accès plus libre aux facteurs de production les plus performants, d’approches plus responsabilisantes que contraignantes en matière environnementale, d’une amélioration des instruments de gestion des aléas et d’un accompagnement actif des démarches de filière. En un mot, d’une agriculture s’appuyant sur une vraie politique de la recherche et de l’innovation, ancrée dans l’économie, intégrant l’enjeu environnemental, une chance pour la France.

Sur un certain nombre de points, le ministre de l’agriculture a apporté des réponses aux propositions des céréaliers. Elles restent cependant à concrétiser. En outre, des questions importantes restent pendantes, en matière de redistribution des aides par exemple, et la portée des réponses du ministre dépend du rythme et des modalités de leur mise en œuvre.

Pour les producteurs, il faut que cette concrétisation intervienne dans les prochaines semaines. « Ce n’est pas de perspectives de décisions à moyen terme dont ils ont besoin pour pouvoir « Produire plus, produire mieux », ambition que le Président de la République a formulée pour toutes entreprises françaises le 14 janvier dernier en conférence de presse, mais d’un programme opérationnel, dès maintenant », a déclaré Philippe PINTA, président d’ORAMA.

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