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Le préfet de région goûte à la vigne de Loir-et-Cher

Accompagné du préfet départemental, Nacer Meddah, préfet de la région Centre Val-de-Loire, est venu en visite à Cheverny pour y découvrir la viticulture du Loir-et-Cher.

À sa demande, le 18 avril, le préfet de la région Centre Val-de-Loire, Nacer Meddah, est venu découvrir le vignoble de Cheverny accompagné du préfet de Loir-et-Cher, Yves le Breton.

« C’est important que l’administration régionale puisse aller sur le terrain. Je crois qu’il est bien pour le préfet départemental de montrer qu’il travaille en collaboration avec le préfet de région », explique Nacer Meddah.

Peut-être un peu méconnues en région Centre Val-de-Loire — « on pense souvent à l’Indre-et-Loire ou au Cher pour les vins de la région », admet le préfet de région —, les appellations Cheverny et Cour-Cheverny ont, elles, tendance « à monter et à connaître une bonne valorisation », souligne le président du syndicat AOC Cheverny et Cour-Cheverny, Daniel Tévenot.

Il ajoute : « La Maison des vins a justement pour but de faire connaître davantage notre territoire auprès des touristes, notamment étrangers, et plus largement de faire connaître le vignoble du Val-de-Loire. C’est une offre complémentaire par rapport au château et à son parc. »

Le vignoble de ces deux AOC — obtenues en 1993 — s’étend sur vingt-quatre villages et sept mille hectares. Son développement et sa notoriété passent par des partenariats avec la commune, des restaurants de renom, ou le château — propriétaire des locaux de la Maison des vins — et un travail sur la communication.

Un projet est en discussion concernant l’ouverture d’une troisième Maison des vins, cette fois-ci à Blois. « Ce serait une vitrine pour les vins du département et cela permettrait d’asseoir la notoriété locale », assure Michel Quenioux, président de la Maison des vins de Cheverny.

Cette visite préfectorale a aussi été l’occasion d’évoquer les difficultés rencontrées par la filière viticole : celle consistant à trouver de la main d’œuvre française, les contraintes concernant la commercialisation des vins, la lourdeur administrative, le prix des inscriptions aux concours…

« Cette année, l’appellation est sortie du concours général agricole car elle manquait d’échantillons. Il serait intéressant que l’on puisse disposer d’aides à la commercialisation et à la promotion », note un viticulteur présent.

Avant de se rendre sur le domaine de Montcy, les deux préfets ont profité d’une dégustation de vin au choix et du passage express du propriétaire du château, Charles-Antoine de Vibraye, qui a évoqué l’offre touristique assez dense autour de Cheverny mais aussi les problèmes de recrutement dans ce secteur.

L’œnotourisme a justement été illustré par Laura Semeria dont le domaine se situe sur le parcours numéro 4 des « Châteaux à vélo » : hébergements insolites, salle pour les événements, diversification avec la confection de confitures… « Les viticulteurs sont les mieux placés pour me parler de ces questions comme l’installation ou la main d’œuvre. »

Un déplacement qui devrait permettre au préfet de voir où l’administration régionale pourrait intervenir…

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