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Le préfet déjà en alerte concernant la sécheresse

Le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau a décidé d’actionner, jeudi 24 mars, le premier niveau de vigilance sécheresse qui est le premier seuil d’alerte avant des probables mesures contraignantes.

François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher, a déclenché le premier niveau de vigilance sécheresse le 24 mars.
François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher, a déclenché le premier niveau de vigilance sécheresse le 24 mars.
© L.B. - Horizons

Malgré le retour de la pluie en ce mois de mars, le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau, a décidé de déclencher le premier niveau d’alerte sécheresse, jeudi 24 mars. L’année dernière, ce même niveau avait été déclenché le 6 mai. « La situation pluviométrique de cet hiver ainsi que le faible niveau de recharge des nappes phréatiques m’oblige à déclencher dès aujourd’hui le premier niveau d’alerte sécheresse », a précisé François Pesneau. La pluviométrie depuis le début de l’année a été normale mais mal répartie.

Niveau de nappes en baisse

La période de recharge des nappes phréatiques allant d’octobre à février n’a pas permis à ces dernières de suffisamment se recharger. Dans le département de Loir-et-Cher, seulement 5 mm d’eau sont tombés durant le mois de février, « trop peu » selon le représentant de l’État. « La pluie actuelle ne permet plus de recharger les nappes car elle est absorbée par la végétation », affirme le préfet. Il a tenu à rappeler que ce niveau de vigilance ne serait en rien contraignant. Même si certains départements commencent à mettre en place des mesures de restriction, « la situation en Loir-et-Cher ne nous oblige pas aujourd’hui à restreindre l’utilisation de l’eau ». Ce niveau d’alerte appelle plutôt les habitants, entreprises ou encore collectivités territoriales à la vigilance sur leur consommation en eau.

Pas de dérogation pour l’irrigation

Concernant l’agriculture, François Pesneau a tenu à féliciter les agriculteurs du département d’avoir pris conscience des faibles niveaux des nappes phréatiques. « J’ai remarqué que de nombreux agriculteurs ont adapté leur assolement afin d’éviter des plantes consommant beaucoup d’eau comme le maïs », a-t-il précisé. Toutefois, la profession agricole ne pourra pas bénéficier de dérogation si des restrictions sont prises plus tôt que l’année dernière. « Nous allons nous en tenir à l’arrêté-cadre. Il pourra y avoir des ajustements mais il n’y aura pas de dérogation globale pour une profession plus qu’une autre », a tranché le préfet. Il invite les agriculteurs à irriguer de la manière la plus économe possible en utilisant par exemple des systèmes de goutte-à-goutte ou encore d’éviter d’arroser en direction des routes. « Je sais que l’irrigation est une obligation pour la profession agricole afin que les cultures puissent pousser correctement », a tout de même reconnu François Pesneau.

Cellule eau le 3 avril

Si la situation ne s’améliore pas, le préfet a déjà annoncé que des restrictions pourraient commencer à être prises dès la fin du mois d’avril. Une cellule eau aura lieu lundi 3 avril afin de réunir les utilisateurs d’eau avec notamment des représentants du monde agricole. La sécheresse risque encore cette année d’être un sujet brûlant.

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