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Yvelines
Le projet de loi de Grégory Besson-Moreau (LREM) pour compléter Egalim

Le député (LREM) de l'Aube Grégory Besson-Moreau est venu en visite dans les Yvelines afin de présenter son projet de loi visant à compléter la loi Egalim.

Le député Grégory Besson-Moreau (à gauche) en visite à la Ferme de Bissy au côté de l'exploitant Nicolas Trébouta.
À Bonnelles (Yvelines), le 23 mars. Le député (LREM) de l'Aube Grégory Besson-Moreau (à gauche) en visite à la ferme de Bissy au côté de l'exploitant Nicolas Trébouta.
© © Marine Guillaume

Le député (LREM) de l'Aube, Grégory Besson-Moreau a choisi les Yvelines, et plus précisément la circonscription de la députée Aurore Bergé (LREM) pour venir à la rencontre du monde agricole et présenter son projet de loi qui doit permettre de compléter la loi Egalim sur la construction du prix et la rémunération des producteurs.

Mardi 23 mars, les deux députés se sont d'abord rendus à la ferme de Boiteaux, à Ablis, où ils ont rencontré le propriétaire des lieux, Constant Thirouin. Filière betteraves, Pac et taxation azote ont notamment été abordés en présence du président de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France, Christophe Hillairet.

Puis, les deux élus ont rejoint la ferme de Bissy à Bonnelles où l'exploitant, Nicolas Trébouta, leur a proposé une visite complète de l'exploitation laitière qui compte 360 vaches.

« Fixer un prix non négociable »

À l'issue de ces rencontres, Grégory Besson-Moreau a échangé avec plusieurs agriculteurs du secteur, toutes productions confondues, et présenté plus en détail le texte qu'il vient de déposer à l'Assemblée nationale.

« La loi Egalim n'est pas aboutie, a d'emblée souligné le député. Il faut protéger la rémunération des agriculteurs et c'est le sens de ma proposition de loi. Le texte prévoit d'imposer à l'industriel d'aller négocier le prix d'abord avec l'agriculteur avant d'aller voir la grande distribution. », explique-t-il.

Il précise : « On parle d'un prix juste, qui sera basé sur les coûts réels de production et qui sera non-négociable. Le texte prévoit une sanctuarisation des prix, avec un système d'indexation. L'idée est de conduire à la contractualisation des matières premières agricoles ».

Le député souhaite ainsi contraindre la grande distribution à acheter les productions agricoles françaises à un prix rémunérateur pour les producteurs et affirme que la grande distribution y est prête et que cela ne conduira pas nécessairement à une flambée des prix en rayons.

« La grande distribution a pris le virage du ''made in France'' et du ''produit local'' comme argument de vente. Il faut concrétiser le message en respectant la valeur de la production française. Depuis des années, on a fait les poches des agriculteurs. Cela conduit à une situation catastrophique aujourd'hui, les exploitations disparaissent une à une. Cela doit cesser et le travail des agriculteurs doit être reconnu. »

Le député a déposé son projet de loi à l'Assemblée nationale le 26 mars et espère une inscription à l'ordre du jour la première semaine de juin. « Il y a urgence », a conclu l'élu.

Photo : À Bonnelles (Yvelines), le 23 mars. Le député (LREM) de l'Aube Grégory Besson-Moreau (à gauche) en visite à la ferme de Bissy au côté de l'exploitant Nicolas Trébouta.

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