« Le semoir à dents est plus adapté à l'agriculture de conservation des sols »
En agriculture de conservation des sols, le semoir revêt une importance toute particulière. Entretien avec Olivier Tassel, agriculteur à Bertheauville en Seine-Maritime et président d'un Groupement d'intérêt économique et environnemental (GIEE).
En agriculture de conservation des sols, le semoir revêt une importance toute particulière. Entretien avec Olivier Tassel, agriculteur à Bertheauville en Seine-Maritime et président d'un Groupement d'intérêt économique et environnemental (GIEE).

Olivier Tassel, agriculteur en Seine-Maritime, est président du GIEE Sol en Caux qui compare depuis plusieurs années les semoirs à disques et à dents.
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© Benoit Delabre/Aletheia Press

Olivier Tassel, agriculteur à Bertheauville (Seine-Maritime), est président du GIEE Sol en Caux qui compare depuis plusieurs années les semoirs à disques et à dents.
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© Sol en Caux
Aux débuts de l'agriculture de conservation des sols, la question des semoirs était prédominante dans votre réflexion. Pouvez-vous nous rappeler pourquoi ?
Olivier Tassel : Il y a dix ans, nous ne disposions pas de matériel de semis bien adapté au semis sous couvert. Nous avons donc commencé avec des semoirs brésiliens et argentins et des marques comme Semeato, Bertini, et quelques Sulky aussi. Mais ces semoirs à disques sont adaptés à des environnements plus chauds, des environnements tropicaux. Alors nous sommes rapidement passés aux semoirs à dents.