Aller au contenu principal

Le spectacle de la forêt à l'Espace Rambouillet

Créé par l'ONF il y a 51 ans, l'Espace Rambouillet (Yvelines) présente la forêt et ses hôtes. Cette année, avec de nouvelles infrastructures et animations, c'est désormais un véritable parc forestier et animalier qui s'ouvre à tous les publics.

Une belle journée de découvertes au cœur de 250 hectares de nature, avec plus de 200 grands animaux de la forêt, une mini-ferme et quelque 150 rapaces présentés en vol. Voici ce que propose l'Espace Rambouillet, un parc forestier et animalier situé en forêt de Rambouillet, dans les Yvelines, à Sonchamp.

50 ans d'histoire

Créé par l'Office national des forêts (ONF) en 1972, ce fut d'abord un parc animalier inédit qui avait pour but d'immerger le grand public dans la forêt pour qu'il puisse approcher des espèces animales septentrionales, comprendre la vie des forêts pour mieux les protéger. Déjà à l'époque, les citadins exprimaient le souhait de se reconnecter à la nature. En 1994, l'Espace Rambouillet naît avec la restructuration du parc, pensé et réalisé dans le cadre de la mission éducative de l'ONF. L'année dernière, afin de développer le parc et le moderniser, celui-ci est confié à une société à mission, Rambouillet Nature.

Après une fermeture de plus d'un an nécessaire pour réaliser des travaux de rénovation et d'aménagement, le parc a rouvert au printemps dernier avec une offre adaptée à tous les publics : familles, écoles, centres de loisirs...

Cerfs, daims, chevreuils...

Le parc a conservé sa mission première de sensibiliser à la protection et à la conservation de la biodiversité, mais ce dernier s'ouvre dorénavant plus au côté "loisirs et spectacles". Plusieurs zones sont ouvertes aux visiteurs. La première, ADN du parc, c'est la Forêt sauvage. Il s'agit d'une immense zone grillagée de 180 hectares où évoluent cerfs, daims, chevreuils et sangliers en semi-liberté. En se promenant sur un sentier aménagé, à pied ou en petit train électrique, le visiteur s'amuse à démasquer les animaux qui jouent à cache-cache. Dans le petit train, le conducteur donne des indications sur les espèces rencontrées et des anecdotes sur la forêt, comme par exemple l'intérêt des arbres morts pour la forêt et certains de ses habitants ou encore l'histoire de la mare Saint-Rémy et ses impressionnants cyprès de Louisiane.

Une deuxième zone, la Forêt des cerfs, permet de découvrir cerfs, biches et daims d'encore plus près au fil d'un sentier immersif, jalonné de panneaux et jeux éducatifs. Les enfants s'amusent à découvrir les "petits" animaux de la forêt — des moulages géants de salamandre, scarabées, oreillard et autres bébêtes — cachés sur le parcours.

Rapaces en vol

Un troisième espace est consacré à une mini-ferme. Ici, les animaux peuvent être caressés. Ensuite, la Forêt des aigles s'ouvre sur un circuit permettant d'observer des rapaces de très près et d'en apprendre plus sur eux grâce à des panneaux explicatifs. Plusieurs fois par jour, les oiseaux sont présentés en vol à l'occasion d'un spectacle de fauconnerie. Les spectateurs en prennent plein les yeux. Aigles, vautours, serpentaires, chouettes, faucons..., évoluent à quelques mètres d'eux, voire centimètres lorsque certains frôlent les têtes ou décident de se poser tout près.

Tout est fait pour bichonner le visiteur, qui dispose aussi d'un coin restauration, d'une aire de jeux, d'une boutique... et ce n'est pas fini car des nouveautés surprises sont annoncées.

+ d'infos

Plus d'infos ici.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité