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Le SRB s’appelle désormais le Syndicat des betteraviers du Centre

Le SRB a organisé son assemblée générale annuelle 8 juin, au siège français d’Amazone à Auneau. L’occasion d’entériner quelques changements pour s’adapter à la fin des quotas betteraviers.

Le 8 juin, à Auneau. L’assemblée générale du SRB, présidée par Alexandre Pelé (à g.), a validé une série de changements pour adapter les statuts du syndicat à la nouvelle donne économique.
Le 8 juin, à Auneau. L’assemblée générale du SRB, présidée par Alexandre Pelé (à g.), a validé une série de changements pour adapter les statuts du syndicat à la nouvelle donne économique.

Ne l’appelez plus SRB, pour Syndicat régional des betteraviers du Loiret, du Loir-et-Cher et de l’Eure-et-Loir, mais tout simplement SBC, Syndicat des betteraviers du Centre. C’est une des décisions prises par le syndicat, et votée lors de son assemblée générale qui s’est déroulée le 8 juin à Auneau, au siège de la marque Amazone en France. 

Dans la foulée, toute une série de modifications ont également été entérinées par les adhérents pour adapter les statuts du syndicat à la fin des quotas, qui entre en vigueur au 1er octobre.

Outre l’évolution de son nom, le SBC a également modifié son article 3 : il organise désormais le suivi des réceptions de betteraves, et non plus son contrôle, et élargit ce suivi à tous ses sous-produits.

À travers son article 6, il simplifie aussi les adhésions, en accord avec l’Union syndicale des betteraviers d’Île-de-France (Usbif) : « La porte est ouverte », a déclaré le président du syndicat, Alexandre Pelé.

Par ailleurs, le conseil d’administration comptera désormais trente membres, au lieu de quinze, et sera renouvelé par tiers.

Enfin, un règlement intérieur a été mis en place.

Dans son discours, Alexandre Pelé a rappelé que, dans le cadre du monde nouveau qu’ouvre la fin des quotas : « chaque planteur devra être plus rigoureux face à sa compétitivité et devra gérer sa récolte pour faciliter l’allongement des campagnes ».

D’autre part, il a souligné que de leur côté, « les fabricants devaient aller au devant des clients pour commercialiser les 20 % de production supplémentaire ». Et pour lui : « Avec plus de libéralisme, il faudra plus de syndicalisme ».

C’est pourquoi le SBC se veut être une force de proposition, dont le cœur de l’action s’oriente vers le planteur.

« Notre mission est de participer à la défense du revenu des planteurs, leur assurer un service de proximité et répondre à leurs interrogations dans une absence de jugement », a poursuivi le président.

Il a rappelé également les mesures prises par le syndicat après la récolte catastrophique de 2016 : demande de report de la facture de semences, réduction de la cotisation pour les jeunes installés, offre d’une analyse de sol pour les planteurs ou mise en place de formations sur le coût de production.

Le syndicat souhaite également obtenir une baisse du prix des semences compte tenu de l’augmentation des surfaces.

Ensuite, concernant les cotisations, Alexandre Pelé a souligné sa baisse à 25 centimes, ajoutant : « dorénavant le planteur doit valider chaque année le prélèvement de la cotisation CGB. Je compte donc sur votre engagement, votre adhésion, pour permettre au syndicalisme betteravier de continuer à défendre avec la même efficacité vos intérêts de planteur et plus généralement la filière betteravière ».

Enfin, le directeur de la CGB, Pierre-Emmanuel Bois, a pris la parole pour rappeler la stratégie de la CGB pour les trois années à venir, avant de laisser la conclusion à son président Éric Lainé. 

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