Aller au contenu principal

Le Syndicat Ovin du Loiret recherche de nouveaux adhérents !

Le Syndicat Ovin du Loiret a tenu son assemblée générale le vendredi 6 avril à Nesploy.

© Sabrina Beaudoin

Vendredi 6 avril, à Nesploy, le Syndicat Ovin du Loiret a tenu son assemblée générale. Moment particulier puisque ce fut la dernière assemblée générale de l’ancien président Hervé De Vial, parti en retraite fin 2017. «  2017 est une année de transition pour la Syndicat Ovin car la présidence a changé » débute-t-il.  Hervé De Vial passe donc la main à Loïc Mercier. « Il est important de pouvoir échanger et défendre nos élevages et répondre aux problématiques de chacun » indique le nouveau président, avant de lancer un appel aux futurs adhérents. C’est un enjeu important du syndicat car plusieurs adhérents sont proches de la retraite. Sur 6 administrateurs,  4 vont partir à la retraite dans les années à venir. Il est donc essentiel que le conseil d’administration trouve de nouveaux adhérents, des jeunes motivés prêts à s’investir pleinement dans le syndicat composé de 25 adhérents. « Nous avons étendu le syndicat aux départements de la Seine et Marne et du Loir et Cher. Dans le Loiret nous avons une cinquantaine d’éleveurs de plus de 50 brebis» rappelle Murielle Delahaye, Conseillère ovin de la Chambre.
D’ailleurs pour inciter les nouveaux adhérents « A l’instar des GDA, une partie des cotisations sont prises en charges par la chambre d’agriculture 45. Pour les nouveaux adhérents, il s’agissait d’une gratuité en 2017, 50 % en 2018 et 2019. Deux nouveaux adhérents en ont bénéficié. Pour les éleveurs adhérents, ils ont obtenu une réduction de 30 % en 2017, 2018 et 2019 » précise Capucine Tourret.
Le Syndicat Ovin est né dans les années 60. A cette époque,il y avait près de 80 000 brebis dans le département logées sur deux zones géographiques (Beauce et Sud Loire). L’élevage a subit la PAC de 1982. De nombreux troupeaux ont disparu. Depuis la fin des années 90, le nombre de brebis dans le département a fortement baissé, il reste 11 000 brebis dans le Loiret, dont 5600 brebis dans le syndicat. Le conseil d’administration a  aussi travaillé sur l’avenir du syndicat afin de répondre à plusieurs problématiques : renouvellement du conseil d’administration, nombre d’adhérents… « Nous avons réalisé 4 journées de formation pour balayer toutes les thématiques comme redéfinir l’identité de notre syndicat, ses forces et faiblesses… » poursuit Capucine Tourret. Suite à cette formation, un plan d’action pour redynamiser le Syndicat Ovin du Loiret a été crée.
« Nous aimerions que le syndicat double son nombre de brebis, le nombre d’adhérents mais aussi rajeunir le syndicat avec des reprises de troupeaux. Il nous faut aussi une aide de fonctionnement (sachant que l’aide du conseil général a disparu). Nous sommes persuadés que le syndicat peut continuer à vivre et apporter du dynamisme aux éleveurs » présente Frédérique Ligot. Pour parvenir à comprendre les attentes des éleveurs, le syndicat, via le dispositif LEA de la chambre d’agriculture du Loiret, a lancé sa première action, à savoir démarrer des enquêtes. Ce sont 23 enquêtes qui ont été réalisées fin 2017 sur les 57 éleveurs de plus de 30 brebis. L’idée est d’écouter les besoins et attentes des éleveurs et avoir une meilleure image des exploitations du Loiret. Le syndicat espère ensuite recruter de nouveaux adhérents, organiser plusieurs tours de bergerie par an, recruter de nouveaux administrateurs et relancer sa convention avec Alysé et la chambre d’agriculture 45…
C’est un plan d’actions mis en place pour 5 ans. « Le syndicat ovin est un collectif d’éleveurs ovins dynamique, incontournable, représentatif de la filière, représentant celle-ci en contribuant au développement de l’élevage ovin dans le Loiret et au renouvellement des générations brebis et élevages » définit-elle. ...

... l'article complet dans notre édition du 13 avril 2018

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Publicité