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FNSEA 28
Les adhérents percherons se retrouvent à Miermaigne

La FNSEA d'Eure-et-Loir a entamé la série des assemblées générales de ses syndicats locaux, comme pour ceux du Perche et de Terres de Perche, le 23 novembre à Miermaigne.

Mercredi 23 novembre, à Miermaigne. Les adhérents des sections du Perche et de Terres de Perche de la FNSEA d'Eure-et-Loir se sont retrouvés en assemblée générale.
Mercredi 23 novembre, à Miermaigne. Les adhérents des sections du Perche et de Terres de Perche de la FNSEA d'Eure-et-Loir se sont retrouvés en assemblée générale.
© H.C. - Horizons

La deuxième de la série des huit assemblées générales des syndicats locaux de la FNSEA d'Eure-et-Loir se déroule à Miermaigne le 23 novembre. Elle réunit les adhérents des syndicats locaux des com-com du Perche et de Terres de Perche. Et la salle C de l'antenne percheronne de la chambre d'Agriculture est pleine.

Année élective

Comme tous les trois ans, ces réunions ont une importance particulière puisqu'il s'agit de renouveler le bureau de ces syndicats locaux. De plus, l'année qui vient est synonyme de changements avec la mise en œuvre de la nouvelle Pac et la réforme de l'assurance récolte. De quoi alimenter les discussions.

La réunion est animée par la responsable syndicale du département, Auréline Dolléans, et son chargé de relation territoire, Guillaume Fabre. Mais c'est le président du syndicat, Bertrand Petit, qui ouvre la réunion en rappelant le relatif effritement du nombre d'adhérents. « Ici, c'est environ 2 %, mais c'est de 4 à 5 % dans les autres départements, relève-t-il. Il y a beaucoup de départs à la retraite et c'est difficile de faire adhérer les jeunes… Ils vont chez JA ». Un point est fait ensuite sur la hausse des cotisations en 2023. Elle sera de 2,5 %, soit 10 centimes d'euro par hectare. « C'est loin de l'inflation, souligne Bertrand Petit, mais si elle perdure ce sera peut-être plus l'an prochain ». La cotisation pour les adhérents de la section des anciens reste inchangée, elle avait beaucoup augmenté l'an dernier.

Le combat continue

Ensuite, est présenté un panorama des acquis syndicaux arrachés au cours de l'année. Sur l'application de la nouvelle Pac, comme la prolongation de la dérogation jachères. Sur la loi Egalim avec une meilleure prise en compte des indicateurs de production dans les contrats en amont, ou la réouverture des négociations commerciales. Sur les retraites, sur la réforme des outils de gestion des risques, sur l'environnement, l'alimentation, ou encore sur l'atténuation des hausses de charges dues à la crise en Ukraine… La liste est longue.

La discussion se poursuit en évoquant la problématique des dégâts de gibier. « Notre département ne fait pas ce que font les autres, ce n'est pas normal, pointe Stéphane Leveau, qui a participé à la dernière commission ad hoc. Nous nous sommes rendu compte que la fédération départementale n'a pas cette volonté. Et quand allons-nous toucher les indemnités ? On ne sait pas ». Il ajoute qu'il faut remonter tous les dégâts, même minimes, au risque de voir des espèces sortir du classement nuisibles.

3,4 millions de litres

Guillaume Fabre, en charge du dossier, rappelle ensuite que 3,4 millions de litres ont été livrés dans le cadre des appels d'offres carburant : « Nous avons fait du cas par cas pendant la période compliquée de la pénurie mais nous avons réussi ». Il pointe en passant que ces appels d'offres sont aussi ouverts aux anciens.

Il s'agit ensuite de procéder aux élections : « Il faut que tout le monde soit représenté, toutes les productions, et ce serait bien qu'il rentre des femmes au conseil d'administration », plaide Bertrand Petit. Stéphane Leveau souhaite se représenter : « Beaucoup de choses ont été obtenues grâce à la fédé, les jeunes ne se rendent pas compte, ils ont le sentiment qu'il n'y a plus de besoins… Je pense que quand ils vont se réveiller, ce sera trop tard. Nous avons toujours besoin de défense syndicale ».

Atteinte à la liberté

Après avoir fait un point sur la réforme de l'assurance multirisque climatique et sur les évolutions de la Pac, et avant le déjeuner au restaurant, le débat s'ouvre sur la nouvelle modalité de contrôle surfacique, le système de suivi par satellite : « Toutes les exploitations seront sous contrôle au lieu de 5 % actuellement, avec une image tous les trois jours », relève Auréline Dolléans. « Quelle activité économique est surveillée à ce point ? C'est du flicage », s'insurge Bertrand Petit.

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