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Les agriculteurs proposent leurs solutions aux ministres européens

Les agriculteurs proposeront leurs solutions à la crise, le 1er septembre à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), à quelques kilomètres de la réunion des ministres européens de l’Agriculture à Chambord.

Le 2 septembre tous les ministres de l’Agriculture de l’Union européenne seront présents à Chambord, en Loir-et-Cher, pour un conseil informel. Il faut reconnaître à Stéphane le Foll, le ministre français, le mérite d’avoir bien choisi le lieu pour cette réunion avec ses collègues : ils seront en plein cœur d’une zone agricole touchée de plein fouet par la crise.

À proximité immédiate, le risque de déprise en Sologne n’a jamais été aussi grand. Un peu plus loin, ce sont les intempéries qui ont touché la région Centre Val-de-Loire et la région parisienne. Et au delà encore, c’est toute la détresse de l’agriculture française qui pourra y être charriée par les eaux du Cosson jusqu’aux pieds des ministres.

Ces derniers pourront mesurer en un regard l’ampleur de la crise qui noie les agriculteurs français.

Depuis plusieurs années, la région n’a pas été épargnée par les souffrances. Entre les prix, dramatiquement bas dans les filières animales et végétales, le climat, qui affecte les rendements de façon importante, et les problèmes sanitaires, les agriculteurs sont en effet plongés dans un profond désarroi et le montrent, comme cette semaine devant Lactalis à Laval (Mayenne).

Le niveau de risque devient alarmant. Ce ne sont pas seulement des mesures de trésorerie immédiates que demandent les agriculteurs mais des solutions de fond.

Qui de mieux pour les proposer que les agriculteurs eux-mêmes ?

Alors, la veille de cette rencontre des ministres, le premier septembre, les réseaux FNSEA et Jeunes agriculteurs organisent ensemble un meeting pour détailler leurs propositions. Et, pour être certains d’être bien entendus, ce meeting, auquel les adhérents des deux réseaux sont invités à participer, se tiendra au parc équestre de Lamotte-Beuvron, à quelques kilomètres de Chambord.

Toutes les productions et toutes les régions françaises seront représentées car la crise n’épargne personne.

Un Conseil de l’agriculture française devrait avoir déjà réuni, le 31 août, les partenaires bancaires, mutualistes et assureurs. Même si des acquis ont été obtenus depuis deux ans (comme par exemple la baisse pérenne des cotisations sociales ou l’étiquetage obligatoire de l’origine des viandes transformées), il est temps de passer à une autre dimension parce que la gravité de la situation appelle des changements plus profonds.

Le meeting du premier septembre a pour objectif de dégager quinze à vingt propositions synthétiques capables de redonner une ambition à l’agriculture française.

Elles devraient porter sur la gestion des risques, le financement de l’activité agricole, l’accompagnement humain des exploitants, etc.

Toujours debout, toujours mobilisés ! Les agriculteurs veulent s’emparer de cette occasion pour reprendre la parole. Les élus de la République, les décideurs européens et les concitoyens doivent entendre la parole des paysans. Ce sont eux qui souffrent mais ce sont aussi eux qui sont porteurs de solutions.

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