Aller au contenu principal

Région
Les Aubrais - Orgères-en-Beauce : 7,55 M€ pour la ligne de fret

Lundi 10 mai, la convention relative au financement des travaux de la ligne ferroviaire de fret Les Aubrais - Orgères-en-Beauce a été signée par l’ensemble des partenaires, pour un montant total de 7,55 millions d'euros.

La préfète de région Centre-Val de Loire, Régine Engström, le vice-président du conseil régional, Philippe Fournié, les présidents d’Axéréal et de la Scael, Jean-François Loiseau et Éric Brault, ainsi que la directrice territoriale Centre-Val de Loire de SNCF réseau, Francesca Aceto, ont signé lundi 10 mai la convention relative au financement des travaux pour sauvegarder la ligne ferroviaire de fret Les Aubrais (Loiret) - Orgères-en-Beauce (Eure-et-Loir).

Le montant total s’élève à 7,55 millions d'euros, dans le cadre du Plan de relance.

Moins de camions sur les routes

« C’est un moment important pour la région, entame Philippe Fournié. Les lignes capillaires fret irriguent l’ensemble des territoires ».

Pour preuve, près de 160 000 tonnes circulent chaque année sur cette ligne Les Aubrais - Orgères-en-Beauce, majoritairement des céréales. Cette ligne capillaire dessert les coopératives agricoles Axéréal, Scael et la base aérienne militaire de Bricy.

« Si cette portion de ligne capillaire n’avait pas été remise en état, en dix ans, il y aurait eu plus de 50 000 camions de plus sur les routes de notre territoire », assure le vice-président du conseil régional.

Jean-François Loiseau précise « qu’à chaque fois que nous remplissons un train de grains, il y a à peu près 45 camions de moins sur la route ».

Grâce à cette signature, la pérennisation de cette ligne de fret va permettre la poursuite d’activités économiques et stratégiques essentielles pour le territoire.

Elle va contribuer activement à la transition énergétique, à la préservation de la qualité de l’air et à l’amélioration de la sécurité routière.

Une pérennisation sur dix ans

« Il y a quelques années, ce réseau a été menacé de fermeture s’il n’était pas régénéré, poursuit Philippe Fournié. Cette fermeture aurait pu avoir lieu en 2020-2021 ».

L’État, les collectivités locales, la Région et les chargeurs se sont alors réunis pour trouver une solution de financement. Ils ont promis la pérennisation de la ligne fret sur dix ans. « Dans quelques années, il faudra rediscuter de l’avenir et des usages que l’on veut développer sur cette ligne », souligne le vice-président du conseil régional.

Pour Jean-François Loiseau, le maintien de cette ligne de fret est essentiel : « Il nous a paru nécessaire et indispensable de participer à la rénovation de cette ligne afin d’avoir le meilleur accès possible auprès de nos clients/consommateurs. Nous sommes dans une grande région agricole et alimentaire. »

« Les trains en partance de notre région ont des destinataires territoriaux mais aussi nationaux et européens. Si nous voulons lutter contre l’excès de camions, éviter la détérioration des routes et contribuer à la limitation du réchauffement climatique, l’utilisation du train doit être maintenue et développée ».

Programme de rénovation

SNCF réseau assurera la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Le programme prévoit le remplacement d’environ 4 900 traverses, la régénération de rails et de ballast sur un total de 8,2 km, le renouvellement des platelages d’une dizaine de passages à niveau et des travaux de maçonnerie sur un ouvrage d’art.

Les travaux débuteront à la fin du mois d’octobre 2022 pour une mise en service dans le courant du mois de mars 2023. L’État et le conseil régional ont inscrit au sein de l’accord régional de relance, signé début 2021, les travaux de remise en état de cette ligne.

Image : voie ferrée entre Les Aubrais et Orgères, capture d'écran Google streetview, 16/05/2021

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Publicité