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Les Bergeries de Sologne en vitesse de croisière

900 brebis de race charmoise composent le cheptel des Bergeries de Sologne, à Fontaines-en-Sologne. Coup de projecteur sur une structure en bonne santé.

« C’est une race rustique donnant des agneaux bien conformés et une viande d’excellente qualité, déclare François Bernard, éleveur de brebis charmoises à Fontaines-en-Sologne. En outre, elle valorise les terres pauvres. Les animaux vivent en plein air les trois quarts de l’année. Par ailleurs, les agneaux naissent avec une laine rase. S’il faut les garder en bâtiment cinq ou six jours, ils poussent très vite. Les problèmes de mise bas sont rares ».

Les agneaux destinés à la viande sont élevés pendant cinq ou six mois. Pour les reproducteurs, les mâles sont élevés durant huit à quinze mois avant d’être vendus. Quant aux femelles, elles sont vendues à six ou sept mois.

Le professionnel explique  : « Nous sommes un élevage de sélection. Nous sommes donc au contrôle de croissance. Lors du sevrage, nous sélectionnons les meilleurs spécimens selon la vitesse de croissance et les caractéristiques de la race  ».

L’élevage compte 170 ha de prairies. Les animaux sont donc nourris à base d’herbe et d’enrubannage. Les zones de commercialisation pour les reproducteurs sont larges  : France, Grande-Bretagne, Suisse et Allemagne, etc.

« Nous avons un rythme de croisière », commente François Bernard. Pour la partie élevage, la structure compte un salarié. Pour la transformation et la commercialisation, outre Jeannine, l’épouse et associée de l’éleveur, il y a deux salariés. Les produits sont vendus sur place et à Chambord.

Des repas à la ferme sont proposés de mai à septembre. De plus, durant l’été, le mardi matin, une visite de l’élevage est possible. Exposé sur l’exploitation, démonstration de chiens, tonte de troupeau et dégustation figurent au programme. De trente-cinq à cent vingt personnes sont accueillies.

« Nous avons connu une belle saison, indique François Bernard. Le week-end, nous enregistrons encore du passage. Les gens ne sont pas partis  !  ».

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