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Les bordures de champs scrutées à la loupe à Tillay-le-Péneux

Une action « bordures de champs » est en cours sur la commune de Tillay-le-Péneux. Elle est mise en œuvre pour le réseau Agrifaune par Laura Moutfi, stagiaire à l’association Hommes et Territoires.

Laura Moutfi a étudié ainsi environ trente neuf kilomètres de bordures pour en caractériser le type, établir un diagnostic et proposer des préconisations.
Laura Moutfi a étudié ainsi environ trente neuf kilomètres de bordures pour en caractériser le type, établir un diagnostic et proposer des préconisations.

À Tillay-le-Péneux, commune du sud-est de l’Eure-et-Loir, les bordures de champs sont étudiées à la loupe par Laura Moutfi. Patiemment, elle recense sur ces espaces non cultivés entre une parcelle et une route ou un chemin, les différentes espèces végétales qui prospèrent et s’intéresse à leur structure.

Son objectif est d’établir un diagnostic à l’échelle de la commune dans le cadre d’une étude lancée par le réseau Agrifaune à la demande de la Fédération départementale des chasseurs.

La jeune femme effectue cette mission en tant que stagiaire de l’association Hommes et Territoires dans le cadre de ses études en master II Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité à l’université de Montpellier.

Cette action bénéficie du soutien financier de la Région. Sa finalité est de développer une méthodologie reproductible à d’autres échelles.

Sur le terrain, ce sont plus de deux cents bordures qui ont donc été étudiées, soit trente-neuf kilomètres, à raison d’un relevé sur un échantillon de vingt-cinq mètres pour chacune.

Laura Moutfi a utilisé deux outils : un Guide de reconnaissance de la flore et la Typologie des bords extérieurs de champs, développé par Agrifaune. Ceux-ci lui ont permis de caractériser trois types de bordures : adventice, lisière et prairiale.

« L’idée est de préserver l’existant en adaptant les pratiques pour les bordures prairiales et de lisière et de proposer une restauration si elles sont de type adventice », explique-t-elle.

D’ailleurs, pour ces restaurations, un mélange à replanter a été développé par Caroline Le Bris, de l’antenne Hommes et Territoires d’Orléans, composé d’espèces locales couvrantes, non envahissantes et qui ne nuisent pas aux cultures de porte-graines.

Au fil de ce travail, Laura Moutfi a relevé pas mal de bordures difficilement caractérisables : « mais ce n’est pas si catastrophique au final. J’ai vu de belles bordures de bord de route, beaucoup de bordures prairiales. Les moins fréquentées sont celles qui sont dans le meilleur état. Et je constate que la plupart des agriculteurs respectent les bordures. Cependant, elles sont généralement broyées en mai-juin, alors que ce serait préférable de le faire avant ou après... ».

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