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Les chambres d'agriculture évaluent les dégâts respectifs de l'embargo russe

«Les produits agricoles sont peut-être les nouvelles armes que s'échangent les Russes et l'Union européenne», lançait Guy Vasseur, le président des chambres d'agriculture (APCA) le 3 septembre lors de la conférence de presse de rentrée à Paris.

© Gabriel Omnès

Les filières les plus touchées par l'embargo russe sont les viandes et préparations à base de viande (20% des exportations agroalimentaires vers la Russie), les produits laitiers (11%), les céréales (10%), les aliments pour animaux (10%) et enfin, les fruits et légumes (5%). «La France est le premier fournisseur pour la Russie de chou-fleur et brocoli», détaille Claude Cochonneau, le vice-président de l'APCA. Il semblerait pourtant que l'embargo ne soit pas une décision ferme : «les Russes devront doser pour ne pas trop toucher leur marché intérieur. La semaine dernière, par exemple, on a vu la levée de l'embargo pour les plants de pomme de terre», analyse Claude Cochonneau. Autre inquiétude : les nouveaux flux commerciaux qui se mettent en place avec la Russie. Notamment du côté des pays d’Amérique Latine et de la Turquie pour les fruits et légumes.

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