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Les Champs du possible découvre la Ferme des Arches

Les membres de l'association du campus Les Champs du possible ont visité la Ferme des Arches le 28 juin à Terminiers (Eure-et-Loir), dans le cadre d'un de leur petit-déjeuner entreprise.

Vendredi 28 juin, à Terminiers. Avant de visiter la Ferme des Arches, les membres du campus Les Champs du possible ont écouté les explications de son PDG, Jean-Luc Parou.
Vendredi 28 juin, à Terminiers. Avant de visiter la Ferme des Arches, les membres du campus Les Champs du possible ont écouté les explications de son PDG, Jean-Luc Parou.
© H.C. - Horizons

Comme elle le fait régulièrement, l'association du campus Les Champs du possible a organisé un de ses petits-déjeuners qui donne l'occasion à ses membres de découvrir une entreprise. C'est ainsi que vendredi 28 juin, une trentaine d'entre eux se sont retrouvés au sein de la Ferme des Arches à Terminiers (Eure-et-Loir).

Organisation de producteurs

Les croissants avalés, le président-directeur général de l'entreprise, Jean-Luc Parou, en a expliqué les tenants et aboutissants. Il faut dire que la Ferme des Arches est une organisation qui regroupe une cinquantaine de producteurs qui produisent des condiments, oignons, échalotes, échalions et ails, sur leurs exploitations. D'où l'importance de son service agro : « Son objectif est de déterminer la quantité à produire et la répartir en hectares par producteurs », précise le PDG.

La Ferme des Arches possède le matériel spécifique à ces cultures — semis, récolte, désherbage — et dispose de son propre réseau RTK pour déployer une agriculture de précision. Planifier la production est une chose, disposer des outils nécessaires une autre, mais le nerf de la guerre c'est la commercialisation de ces produits spécifiques. « La demande de produits français augmente, souligne Jean-Luc Parou. Mais c'est nous qui tirons les volumes et non les agriculteurs qui poussent. Nous ne cherchons pas à produire de la quantité mais de la qualité ».

Car le marché est complexe : « Nous commercialisons à travers toutes les grandes enseignes de la distribution. Et chaque distributeur a son cahier des charges et chacun y écrit ce qu'il a envie pour pouvoir dire que grâce à sa filière il produit de telle ou telle façon. Et ces marques de distributeurs ne sont pas les plus intéressantes pour nous… ». De plus, les prix sont très variables selon les années, pouvant aller de 20 à 500 euros/tonne.

La rémunération des producteurs se résout par un système de mutualisation, chacun étant facturé au prorata de toutes les productions. Une commission qualité détermine une notation en fonction du rendement et de la qualité qui pondère la facture. L'objectif est d'avoir une rémunération constante.

Pour étendre son rayon d'action, la Ferme des Arches crée à partir d'août une nouvelle marque, Les paysans de l'Arche, afin de commercialiser dans le Sud-Est de la France. L'organisation a déjà dans ce secteur une poignée de producteurs d'ail.

L'entreprise travaille aussi à la définition d'une Indication géographique protégée (IGP) Oignons de Beauce, sur la robotisation industrielle pour la gestion des palox, et s'est engagée dans le déploiement de quatre méthaniseurs sur son secteur. Tous seront raccordés au réseau de gaz orléanais. Celui de Terminiers est le plus avancé : « Mais ce n'est pas un long fleuve tranquille. C'est quatre ans de démarches administratives et de communication. Nous nous sommes fait beaucoup d'amis… », ironise Jean-Luc Parou.

Après ces explications, tout le monde est invité à visiter l'impressionnante usine de conditionnement du site. Quelque 150 salariés s'y activent. Il s'agit de réceptionner la marchandise, la stocker, la conserver durant tout le cycle de commercialisation puisqu'il doit y avoir des oignons toute l'année dans les rayons.

Petites mains

Mais le plus impressionnant ce sont sans doute toutes ces petites mains qui trient, nettoient, constituent des tresses, ensachent, conditionnent toute cette production. Un travail qui apporte toute la valeur ajoutée à ces productions. De fait, un tiers de celle-ci représente 80 % de son chiffre d'affaires.

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