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Cuma
Les Cuma, un outil pour produire ensemble

Le président de la FRCuma d’Île-de-France, Vincent Boddaert, fait le point sur l’activité et les services proposés par cette fédération.

Vaudoy-en-Brie, vendredi 28 juillet. Vincent Boddaert devant un tracteur en Cuma.
Vaudoy-en-Brie, vendredi 28 juillet. Vincent Boddaert devant un tracteur en Cuma.
© L.G.-D. - Horizons

Plus d’efficacité et de réactivité auprès des Cuma (coopérative d’utilisation du matériel agricole) adhérentes. C’est dans cet objectif que la FRCuma d’Île-de-France s’est réorganisée depuis le 1er janvier dernier. Dans ce cadre, la convention avec la FDCuma du Loiret a vu son volume horaire renforcé « ce qui permet d’avoir une FRCuma plus forte et spécialisée car ce qui fait le dynamisme et l’accompagnement de notre FRCuma d’Île-de-France c’est la réactivité et l’aide en cas de projet », note son président depuis bientôt dix ans, Vincent Boddaert, exploitant agricole à Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne).

Ainsi, le service aux Cuma adhérentes est un des axes majeurs. L’outil myCuma qui permet la gestion d’une Cuma en offrant différents modules est proposé au niveau national. Ce logiciel intègre les spécificités sociales, fiscales et d’engagement de ces coopératives. Aujourd’hui, de plus en plus de Cuma choisissent de confier leur comptabilité sur myCuma en association avec CERAlliance-Centre, à l’image de l’organisation en vigueur dans ce département voisin.

Ce logiciel permet également aux animateurs de disposer de toutes les données nécessaires pour le conseil et les études de projet.

La FRCuma Île-de-France mène aussi des actions de défense de ces coopératives. Ainsi, alors que les Cuma sont exonéreés de la TICFE*, elle leur était appelée. Grâce à l’appui de la FRCuma d’Île-de-France, des Cuma irrigation du sud Seine-et-Marne ont pu récupérer un total de 89 000 euros.

Au niveau national, les Cuma ont longtemps pu se classer en trois catégories : les Cuma outils, les Cuma automoteurs /récolte et les Cuma avec salariés. En Île-de-France, historiquement les Cuma sont plus associées à un groupement d’employeurs en parallèle. Ces dernières années les Cuma avec tracteurs prennent de l’ampleur et on assiste au développement de Cuma alliant main d’œuvre avec un bâtiment. Actuellement quatre entités ont des projets plus ou moins avancés de bâtiments.

Cela est lié à l’évolution statutaire des Cuma depuis 10 ans « qui adapte cet outil aux exploitants agricoles qui veulent travailler en groupe en permettant le photovoltaïque sur toit, la première transformation, le stockage, le séchage, le conditionnement. Avec ces statuts, on peut produire ensemble ».

Autre secteur dynamique pour les Cuma : le désherbage mécanique qui permet à des exploitants agricoles d’essayer en limitant le coût comme d’investir dans du matériel à haute technologie à l’instar d’un robot Farmdroïd.

Côté méthanisation, les semoirs pour les Cive** en Cuma se développent. Par contre, l’ensilage reste pour l’instant l’apanage des ETA qui font une gestion complète du chantier.

Les Cive ont contrebalancé la baisse des surfaces en betteraves.

« S’il y a toujours eu beaucoup de copropriété, facile à gérer à deux ou trois, la Cuma est intéressante à plus, mais à condition d’être bien accompagné et de bien gérer afin que tout le monde s’y retrouve. Il faut des principes mais aussi de la souplesse pour ne pénaliser aucun adhérent », conclut Vincent Boddaert alors que l’activité des 70 Cuma franciliennes tend vers la hausse.


*Taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité. ** Culture intermédiaire piège à nitrates.

En savoir +

Pour en savoir plus sur les Cuma : Mathieu Teixeira : 06.80.00.46.87, Kevin Gallien : 06.24.69.56.14.

L’offre CamaCuma

Les fédérations de Cuma ont lancé CamaCuma, une centrale d’achat pour acheter ou louer sur une longue durée certains matériels à un tarif préférentiel.

Actuellement, télescopiques, mini-pelle Bobcat et herses étrilles sont disponibles. Cette offre vient en complément des concessionnaires. Elle est réservée aux Cuma. Camacuma est éligible à Agilor.

Pour la location un tarif horaire dégressif est facturé avec un volume minimum d’engagement. Le SAV est réalisé par un concessionnaire impliqué.

Renseignements sur camacuma.fr

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