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Les Cuma, une solution pour réduire l’endettement et l’isolement

Cap cuma, partenariat entre les Cuma et le Crédit agricole, a été présenté lors de l’assemblée générale de la FRCuma d’Ile-de-France, le 20 juin à Chevry-Cossigny.

« L’Île-de-France, c’est 10 % des Cuma françaises mais 10 % des créations en 2018. Toutefois, nous devons être plus visibles et plus disponibles. Pour réduire l’endettement et l’isolement, la Cuma est une solution. On adhère qu’à ce qu’on connaît, alors montrons-nous. Je suis sûr que le modèle plaira. Il y a encore de la place ».

Telle a été la conclusion du rapport moral du président de la Fédération régionale des Cuma d’Île-de-France (FRCuma Ile-de-France), Vincent Boddaert, le jeudi 20 juin à la ferme de Passy à Chevry-Cossigny.

En 2018, de nouvelles Cuma ont vu le jour (bâtiment pour les plants de betteraves, alambic pour les huiles essentielles). L’Île-de-France est l’une des régions où le réseau Cuma se développe le plus, avec une représentation de tous les matériels. Des journées techniques ont été organisées pour aider une Cuma à choisir son outil, par exemple pour le déchaumage, qui a réuni 80 participants en août dernier. Une journée sur les outils à dents est d’ores et déjà programmé en septembre dans le Loiret.

La FRCuma d’Ile-de-France compte 62 Cuma - soit 942 adhérents - dont la Cuma du Plateau de Brie, présidée par Alexis Lepeu, qui accueillait cette assemblée générale sur son exploitation avec son épouse Marine.  

« Cette Cuma regroupe une vingtaine d’adhérents et compte plusieurs sections. Créée dans les années 1980, elle fédère les exploitants autours de certains chantiers. C’est aussi la mise en commun d’humains » , a expliqué Marine Lepeu. Comme pour de nombreuses Cuma mises en place à cette époque, les semences fermières et la récolte de betteraves en étaient les activités fondatrices. Depuis peu, certains matériels ont été adaptés à la méthanisation, sauf pour l’épandage du digestat, car cette activité s’avère trop contraignante au niveau réglementaire.

L’année 2018 a aussi été marquée par la rénovation  du PCAE (Plan de compétitivité des exploitations agricoles) qui devient plus accessibles pour les Cuma et dont les plafonds ont été relevés.

La FRCuma a également été associée dernièrement à la chambre d’Agriculture lors de certaines plate-formes avec la mise en place d’essais et de bancs d’essais tracteurs.  

« Alors que le réseau est en cours de redynamisation, de nombreux projets sont en cours, dont l’évolution de la convention avec la Chambre qui a besoin de conseils en machinisme alors que les techniciens FRCuma disposent de plus de temps » .

Enfin, les caisses de Crédit agricole Brie-Picardie et d’Île-de-France ont présenté la convention qui devrait être signée à l’automne prochain visant à accompagner les Cuma à l’aide d’outils efficients, via Cap Cuma.

Cette convention permettra de mieux adapter les financements des caisses régionales aux conditions d’utilisation du matériel des Cuma et au rythme de renouvellement des machines. Les Cuma bénéficieront également de conditions privilégiées.

Laurence Goudet-Dupuis

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