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Les forestiers euréliens se penchent sur la construction en bois

Le Groupement de vulgarisation forestière et le Syndicat des forestiers privés d’Eure-et-Loir ont tenu leurs assemblées générales annuelles le 22 avril, à Mignières. La construction en bois a été au centre de leurs travaux.

Le 22 avril, à Mignières. Les forestiers privés d’Eure-et-Loir se sont donnés rendez-vous au sein des établissements Dufoix, dirigés par Philippe Dufoix (au centre), pour la seconde partie de leurs assemblées générales.
Le 22 avril, à Mignières. Les forestiers privés d’Eure-et-Loir se sont donnés rendez-vous au sein des établissements Dufoix, dirigés par Philippe Dufoix (au centre), pour la seconde partie de leurs assemblées générales.

Les établissements Dufoix ont servi de cadre à la seconde partie des assemblées générales du Groupement de vulgarisation forestière et du Syndicat des forestiers privés d’Eure-et-Loir le 22 avril à Mignières.

Là, après une visite de l’atelier de l’entreprise doté d’une impressionnante machine numérique pour la découpe du bois, était organisé un débat sur le thème de la construction en bois en lien avec l’avenir de nos forêts. « Ici, tout ce que nous faisons est en sapin », explique le fondateur de l’entreprise, Philippe Dufoix.

« Aujourd’hui, la mode ce sont les extensions, c’est impressionnant, je reçois une demande par jour. J’ai un an de travaux d’avance et je peux choisir ce que je fais ».

Pour le directeur-général adjoint des Forestiers de France, Éric Toppan : « le bois est maintenant durablement installé dans la construction. Un observatoire a été mis en place », explique-t-il.

Selon lui, le secteur emploie trente mille personnes au sein de petites entreprises, à l’image de celle de Philippe Dufoix qui emploie vingt-cinq personnes. Le bois représente aujourd’hui 10 % du marché de la construction individuelle — c’était 2 % en l’an 2000 —, mais il représente 30 % du marché en Allemagne, 60 % dans les pays scandinaves et 90 % aux États-Unis...

« Il faut transformer l’essai, l’industrie doit s’adapter et apporter des solutions durables. Il faut également que l’offre s’organise et se mette en place dans le domaine des feuillus », analyse Éric Toppan.

Un architecte, Jean-Robert Mazaud, le cabinet chartrain Ostinato et un bureau d’études sont intervenus également.

Le premier pour dire que désormais, pour les grosses structures, l’on pouvait faire aussi bien en bois qu’en acier, et moins cher, même en milieu toxique. Le second pour souligner le fait que la réglementation thermique (RT 2020) était favorable à la construction bois, le dernier pour annoncer le développement de la construction d’immeubles de quinze à trente étages. Le bois avance.

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