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Les fortes précipitations touchent les cultures

Comme une grande partie de la France, le Loir-et-Cher a été touché par de fortes précipitations en début de semaine dernière.

Le 1er juin, à Vineuil. Des parcelles ont été inondées à certains endroits.
Le 1er juin, à Vineuil. Des parcelles ont été inondées à certains endroits.

Les fortes précipitations qu’a connu le Loir-et-Cher entre le samedi 28 mai au soir et le 31 mai ont entraîné des inondations et de nombreuses perturbations sur l’ensemble du département.

Celui-ci, et plus largement la France, a fait face à un événement plutôt inédit à cette époque de l’année. En 2015, le Loir-et-Cher avait connu 100 mm en une journée mais au début du mois de mai.

Cette situation a évidemment touché les légumes, l’herbe et les cultures.

En légumes, pour les parcelles inondées, il est trop tôt pour évaluer les conséquences sur le développement des plantes : cela dépendra de la météo à venir et des types de sol.

« Il y a un fort risque de développement du mildiou sur les pommes de terre ou les oignons, notamment. Les nouvelles implantations de légumes, comme le poireau, sont bloquées. Pour l’asperge verte, cette situation complique la récolte. Nous sommes dans une situation plutôt inquiétante », souligne le conseiller de la chambre d’Agriculture, Christophe Fleurance.

Pour les cultures en place, il est constaté des céréales versées qui seront handicapées pour nourrir les épis.

L’absence de soleil pourrait aussi avoir un effet sur la fécondation.

Certaines parcelles déjà semées de cultures de printemps sont noyées. « Un maïs ou un tournesol qui est cinq ou six jours sous l’eau ne s’en remet pas. Il y aura des trous dans certaines parcelles », explique Dominique Descoureaux, chef du pôle grande cultures.

Pour les cultures de printemps qui n’ont pas encore été semées — elles représentent 5 % dans le Perche et 20 % en Sologne —, la question du semis se pose. « Sur le maïs, on va handicaper le potentiel de rendement avec un semis tardif. »

Alors qu’à mi-mars, on constatait une avance de trois semaines, depuis avril avec le temps humide et l’absence de chaleur, les cultures ont aujourd’hui deux semaines de retard.

Pour le moment, il n’y a rien d‘autre à faire qu’attendre que l’eau se retire.

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