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Les frères Sommier : travailler avec la plus grande autonomie possible

C’est sur une terre d’AOC, en Selles-sur-Cher, que les frères Sommier, Thibaud et Flavien, ont repris l’exploitation maraîchère puis céréalière de leurs grands-parents, en 2009.

Thibaud Sommier s’est installé en élevage caprin à Billy, en 2009, avec son frère Flavien.
Thibaud Sommier s’est installé en élevage caprin à Billy, en 2009, avec son frère Flavien.

Après leurs études et stages, il était évident pour eux de s’installer en élevage caprin. Sur les 105 ha de SAU que compte l’exploitation, les deux agriculteurs ont simplement changé l’assolement : 45 ha de fourrage (luzerne, trèfle, fétuque) et le reste en colza, blé, orge, tournesol et, depuis cette année, maïs.

Au printemps 2010, les chèvres, des Alpine et Saanen, ont pris place dans un ancien poulailler industriel à Billy. Ce troupeau de 180 bêtes en moyenne sur l’année et « multiracial » en race pure ou croisée, convient aux deux éleveurs, en matière de quantité de lait et de qualité de fromage.

Le fromage, justement. C’est autour de ce produit que les frères développent leur exploitation. À l’installation, ils ont donc préféré investir dans la fromagerie plutôt que dans la salle de traite à seize postes. Une tâche qui occupe Thibaud environ 4h30 par jour : « C’est beaucoup de temps mais c’est comme ça. On s’y retrouve dans la rentabilité à la fin. »

Dès le départ, les Sommier ont respecté le cahier des charges de l’appellation : alimentation sans OGM, sans huile de palme, un maximum d’autonomie sur l’exploitation, quantité de concentrés limitée, etc. « Nous ne nous sommes pas adaptés au cahier des charges, nous avons toujours voulu travailler de cette façon, avec le plus d’autonomie possible », précise Thibaud Sommier.

Leurs fromages fermiers, non affinés, sont livrés en frais quatre fois par semaine à Hardy affineur. En 2014, Thibaud a fabriqué 155 000 Selles-sur-Cher et en ce moment, il transforme six cents litres de lait chaque matin.

Le projet, après cinq ans d’élevage, est de « se poser un peu ». Pour cela, l’objectif est d’agrandir le troupeau, en le passant à deux cents chèvres en moyenne sur l’année. Une façon d’augmenter la rentabilité et ainsi embaucher un salarié à la fromagerie, voire deux.

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