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Les JA traquent la Viande de Nulle Part dans les magasins

Le syndicat dénonce le manque de traçabilité des viandes lors de contrôles surprises dans des GMS du giennois.

Les JA se sont entretenus avec les responsables des enseignes sur le manque de clarté des étiquetages des viandes.
Les JA se sont entretenus avec les responsables des enseignes sur le manque de clarté des étiquetages des viandes.
© Valérie Dubois - JA 45

Le 25 juillet, une vingtaine  de Jeunes Agriculteurs de Chatillon-Coullons a contrôlé l’origine des viandes dans trois grandes surfaces du giennois. Les membres du syndicat ont apposé des stickers «viande d’origine connue» ou «viande de nulle part» sur les produits carnés, pour inciter les industriels à plus de transparence vis-à-vis de l’origine des viandes.

Cette action de communication lancée au printemps par les JA du Finistère a fait tâche d’huile dans toute la France. Dans le Loiret, c’est la troisième fois que les JA déclinent l’opération, une façon de sensibiliser les consommateurs sur la dégradation des prix payés aux producteurs ces derniers mois.

Interrogée à l’issue de l’opération, Lucie Salin, la Présidente des JA de Chatillon-Coullons a fait le constat suivant « dans toutes les GMS inspectées, la viande à la découpe est d’origine française. En revanche, un produit sur deux vendu sous vide n’a pas d’origine ! «. La présidente JA déplore également le manque de clarté des étiquettes : «Sur certains produits, il est écrit «fabriqué en France», mais le consommateur ne sait pas où est né, élevé et abattu l’animal. C’est ce que j’appelle tromper le consommateur en jouant sur les mots !»

Lors de cette action pacifique, un dialogue s’est ouvert avec les représentants des trois enseignes de la grande distribution. «Ils se sont montrés très réceptifs à nos revendications» souligne Lucie Salin. Les JA ont également échangé avec les clients présents. Ces derniers ont déclaré « regarder la provenance de la viande et essayer d’acheter français. Malheureusement, ils nous ont aussi parfois fait part que l’aspect financier primait sur la qualité ou l’origine» regrette la Présidente des JA de Chatillon-Coullons.

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