Aller au contenu principal

Les objets connectés entrent dans les fermes

Arvalis réunit sur sa ferme de Boigneville (Essonne) les créateurs d’objets connectés pour l’agriculture.

Avec deux autres instituts techniques (Afia et Acta), Arvalis-Institut du végétal a réuni, le 28 avril sur sa ferme de Boigneville (Essonne), des créateurs d’objets connectés et des acteurs de l’intelligence artificielle en agriculture avec l’objectif de faire le point sur se secteur.

Une centaine de participants a écouté quelques exposés et, surtout, est allée voir dans les parcelles comment ces objets fonctionnent. Le principe général de ces outils consiste à enregistrer beaucoup de données, à les traiter en masse et à les restituer à l’agriculteur sous forme d’applications pratiques.

Bien évidemment, à ce stade précoce du marché, on rencontre beaucoup d’offres de solutions.

Pour essayer de les répertorier, on peut tenter un classement selon qu’elles sont concentrées sur la technique ou sur l’organisation. Disons qu’il y a celles pour les champs et celles pour le bureau.

Les capteurs météo sont les premières idées qui viennent à l’esprit.

Exotic systems propose des capteurs de météo hyperlocale. Météus, développé par Isagri, se compose d’une station météo connectée et d’une application mobile qui permet de connaître l’historique de la parcelle, la météo en temps réel et les prévisions à dix jours. Weenat mesure les données météo et celles du sol puis les restitue sous forme d’outils d’aide à la décision.

D’autres capteurs se focalisent sur la culture elle-même. C’est le cas du Field sensor de Bosch et Hi-phen qui se combine à des données satellitaires pour fournir des cartes de préconisations techniques. Medria réalise des capteurs plutôt orientés vers le monde de l’élevage. Ils permettent de détecter les vêlages ou les chaleurs, les troubles de l’alimentation des animaux ou de leur santé.

Enfin, des applications se focalisent sur les aspects pratiques du métier.

Leurs créateurs mettent en avant la facilitation du travail de l’exploitant, même si ces solutions utilisent des technologies similaires à celles des applications présentées plus haut. Souvent, on est plus focalisé sur le bureau que le champ.

Bio-traq place des capteurs qui analysent la qualité du produit et permettent à un opérateur d’écarter de la chaîne logistique un produit périmé. Ils apportent aussi une preuve de l’état du produit.

Nexxtep-technologies et Axe environnement visent à fournir des solutions de traçabilité en prenant la place de la saisie manuelle des données phytosanitaires. Pour l’instant, cette solution est utilisée surtout par des arboriculteurs ou des maraîchers sur des grandes surfaces. Enfin, Agrifind est une place de marché du conseil technique et des retours d’expérience.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité