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Transmission
Les partenaires Osons l'élevage se tournent vers la transmission

Pour sa deuxième édition, la journée des partenaires Osons l'élevage s'est axée sur la transmissibilité des exploitations. Après des échanges riches et l’élaboration d’une fresque, trois actions thématiques opérationnelles sont ressorties.

Jeudi 19 octobre à Sully-sur-Loire, la chambre d’Agriculture du Loiret a réuni une soixantaine de personnes dans la salle Françoise Kuypers, pour la seconde édition de la journée des partenaires Osons l'élevage, centrée cette année sur la transmissibilité des exploitations. Lancé en janvier 2021, le programme Osons l’élevage veut préserver les ateliers d’élevage existants et développer la polyculture-élevage dans le Loiret.

Travailler à la transmissibilité des exploitations

« À la demande des participants lors de notre première journée des partenaires, le fil rouge aujourd'hui sera la transmission et la transmissibilité des exploitations d’élevage », a précisé en introduction Jean-François Bléchet, vice-président de la chambre d’Agriculture du Loiret en charge de l’économie des filières et de la diversification. Selon le recensement agricole 2020, 61 % des agriculteurs loirétains ont actuellement plus de 50 ans et 38 % auront atteint ou dépassé l’âge de la retraite d'ici les cinq prochaines années. « Le renouvellement des générations est donc un enjeu majeur, a souligné le vice-président. Développer l’élevage commence par le maintien des ateliers existants. Pour ce faire, la transmission est au coeur de la problématique. Évidemment, la transmissibilité des exploitations est importante pour le succès de ces transmissions. » D'après la chambre d'Agriculture du Loiret, le maintien des ateliers d'élevage jusqu'au moment de la transmission est un enjeu. « Il faut que les ateliers d’élevage restent attractifs pour le repreneur. Cela implique la préservation des investissements jusqu’en fin de carrière. Or, souvent, les investissements sont mis en pause à l'approche de la retraite, et parfois même l’activité d'élevage est stoppée quelques années avant la possibilité de transmettre l’exploitation. Il faut y travailler. »

Une fresque pour construire ensemble

Pour réfléchir collectivement à cette problématique de transmissibilité, les deux coordinatrices du projet de la chambre d'Agriculture du Loiret, Laura Chabassier et Julie Dumont, ont conçu une fresque dédiée afin que les participants la construisent ensemble et s'interrogent. « L'objectif de cette fresque est de sensibiliser les structures partenaires à ce sujet et leur faire prendre conscience du rôle à jouer de chacun », explique Julie Dumont. La question étant de savoir comment une exploitation peut rester viable et vivable jusqu’à la transmission ? Pour Jean-François Bléchet, « le travail en commun est un outil majeur pour appréhender cet enjeu ». « C’est la force de l’intelligence collective autour du projet qui va permettre d’assurer un maximum de réussite. »

Le futur programme Osons l'élevage

Ce travail de construction en groupe permettra aux deux conseillères d'entreprise de déterminer un programme d'actions Osons l'élevage pour l'année 2024. Valentin Beaudoin, éleveur laitier et président du Comité élevage, a conclu cette journée. Trois actions thématiques opérationnelles sont ressorties et pourront être mises en place l’année prochaine, une fois retravaillées et validées. Les thèmes retenus sont le recrutement et l’entraide, le renouvellement des générations et les opportunités du territoire.

+ d'infos

Pour avoir plus de renseignements au sujet d'Osons l'élevage, contactez le point accueil Osons l'élevage au 06.22.00.04.00. ou par mail : laura.chabassier@loiret.chambagri.fr.

Quelques chiffres

Sur les deux dernières années (2022-2023), 26 installations avec atelier d'élevage ont été accompagnées par le service Entreprise de la chambre d'Agriculture du Loiret. Au total, 40 porteurs de projet en élevage ont été identifiés et reçus.

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