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« Les premiers à se faire mitrailler à la Kalachnikov, ce sont les éleveurs laitiers ! »

La dernière session de la chambre d'agriculture a été marquée par des échanges sans concession entre élus et représentants de l'administration.

De gauche à droite, Michel Masson, Maurice Barate et Simone Saillant.
De gauche à droite, Michel Masson, Maurice Barate et Simone Saillant.
© Loiret agricole et rural

« Un préjudice réel et certain » c'est en ces termes que Michel Masson a commenté les simulations macroéconomiques relatives à l'impact du premier pilier de la PAC sur l'agriculture départementale. Le président de la chambre d'agriculture s'exprimait lors de la session du vendredi 20 juin. Entre 2013 et 2020, l'enveloppe annuelle d'aides dédiées au premier pilier passera de 110 millions d'euros à 80 millions d'euros, soit une diminution de 25 %. Conséquence : l'aide à l'hectare, qui était de 314 EUR en 2013, tombera à 237 EUR sept ans plus tard. Soit un différentiel de 77 EUR de l'hectare entre les deux années de référence.

S'agissant du deuxième pilier, il y a encore beaucoup d'incertitudes. Jean-Claude Prieur fit toutefois ce commentaire : « La polyculture-élevage a besoin de soutiens importants et ce n'est pas parce que c'est complexe qu'il ne faut pas s'y investir : nous aurons besoin d'accompagnements pour monter les dossiers. » « Sans accompagnement, on sait ce qui se passera » répondit Jean Daudin. Le président de la FDSEA poursuivit son propos en l'axant sur les grandes cultures : « En 2013, une exploitation sur deux se trouvait dans la rouge. Et, en 2014, sans redressement des cours, ce sera pire ! » Les zones de montagne sont considérées comme fragiles et il semblerait que ce soit également le cas des céréaliers du Centre.

Lire la suite dans la version papier de notre édition du 27 juin 2014.

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