Aller au contenu principal

Les roses à l’honneur au Jardin des plantes

La Ville d’Orléans a organisé le 62e Concours international de roses, le 10 septembre au Jardin des plantes d’Orléans. 51 variétés ont été notées.

51 variétés de rosiers remontants ont été notées sur leurs qualités générales, parfum, floribondité et résistance aux maladies.
51 variétés de rosiers remontants ont été notées sur leurs qualités générales, parfum, floribondité et résistance aux maladies.
© Doriane Mantez

La 62e édition du Concours international de roses de la ville d’Orléans a eu lieu jeudi 10 septembre au Jardin des plantes d’Orléans.

Réservé aux professionnels, ce concours a pour but de récompenser des rosiers remontants — qui fleurissent plusieurs fois dans la saison — selon des critères environnementaux, d’aspect général, de floribondité et de parfum, mais aussi en prenant en compte l’état sanitaire, la vigueur, la régularité de la végétation.

« Privilégiant la remontance des roses, le concours se tient au mois de septembre, à la différence des autres concours qui se déroulent en général en mai ou juin, ce qui lui donne son caractère exceptionnel, souligne Jean-Paul Imbault, adjoint au maire d’Orléans, chargé des manifestations et des filières horticoles, avant de préciser que seuls deux concours de ce type existent en Europe  : l’un à Orléans, l’autre au Rœulx en Belgique ».

Tout au long de la matinée, la vingtaine de jurés ont noté les 52 variétés présentées par 18 obtenteurs nationaux et internationaux, en s’attardant sur les couleurs de la fleur, son aspect, son originalité, la senteur, l’état sanitaire du plant, sa vigueur, la régularité de la végétation…

« En tant que professionnels, on a plutôt tendance à s’orienter vers des roses simples qui s’intègrent au paysage, dans un massif, avec un côté sauvage et bucolique, alors que le grand public est attiré par des grosses roses qui dégagent une forte odeur », a souligné l’un des jurés.

Cette année, en raison de la crise sanitaire, il n’y a pas eu de réunion du jury international, seulement la commission permanente, composée de professionnels et d’amateurs de roses, qui a le privilège de noter à nouveau les rosiers en lice.

Celle-ci a pour mission d’évaluer et de noter chaque rosier cinq fois pendant deux ans afin d’évaluer leur comportement et développement. « Quand on sait qu’il faut dix ans pour créer une belle rose, on se dit qu’ici, il y a 550 années de créations  ! », s’est réjouit Jean-Paul Imbault.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité