Aller au contenu principal

Les ruchers d’ici : l’apiculture clé en main

La société Les ruchers d’ici propose un système de ruches clés en main, ainsi que tout le suivi. Des agriculteurs seine-et-marnais se sont déjà lancés dans ce système innovant.

Formation, fourniture de tout le matériel, des ruches et des essaims et suivi technique : Les ruchers d’ici, installés à Bonneuil-en-Valois (Oise) proposent une solution clé en mains aux particuliers et aux entreprises qui souhaitent se lancer dans l’apiculture.

Jean-Baptiste Hébrard, diplômé d’une école de commerce avec une spécificité PME, avait envie de créer son entreprise. Sébastien Santerre, apiculteur professionnel dans une structure familiale voulait changer de modèle. De leur rencontre est née Les ruchers d’ici en 2015.

Les trois cents ruches qui servent à l’élevage des abeilles sont installées à l’Allemant (Oise) et aux alentours.

Afin de faire face aux températures hivernales, les ruches sont isolées à l’aide de chanvre et de lin, des matières naturelles.

Chaque ruche compte 25 000 abeilles, un chiffre qui monte à 80 000 en saison avec les rehausses, sans oublier la reine. Si, au printemps, la ruche en compte plusieurs, alors les abeilles essaiment.

« Nous travaillons avec une abeille douce issue d’un croisement. Elle produit du miel et n’essaime pas trop », explique Jean-Baptiste Hebrard qui travaille avec des ruches en plastique. « Elle sont faciles à nettoyer et offrent un état sanitaire irréprochable avec un taux de mortalité maximum de 10 %. Elles sont plus légères et empêchent les attaques de piverts ».

Les ruches plastiques sont fabriquées par une entreprise française et s’avèrent très pratiques pour les néophytes à qui s’adresse Les ruchers d’ici.

Par contre, les cadres restent en bois.

Quant à la feuille de cire que les abeilles développent dans les alvéoles, elle est également changée chaque année car elle concentre les résidus de phytosanitaires. « L’apiculture peut cohabiter avec l’environnement phytosanitaire, il nous faut juste adapter nos pratiques », insiste Jean-Baptiste Hébrard qui travaille avec des agriculteurs des Hauts-de-France et seine-et-marnais, notamment dans le secteur de Lizy-sur-Ourcq et à Compans.

Ils ont également quelques partenaires publics qui installent des ruches sur les toits et dans les jardins. « Beaucoup d’agriculteurs sont sensibles à la thématique des abeilles. Ils ont la main sur les semences mellifères et sur des surfaces significatives. Ils sont impliqués ».

Les ruchers d’ici fournissent à leurs partenaires l’ensemble du matériel – les ruches, rehausses cadres mais également les tenues et les enfumoirs. Tout est remis gratuitement. La société se déplace sur site deux fois par an pour réaliser l’extraction, leur remettent seaux et pots et facturent au kilogramme de miel produit, le but étant qu’ils le revendent, d’où la cible d’exploitations qui accueillent du public.

La formation que suivent les partenaires est payante mais prise en charge par les organismes de formation, ils n’ont donc aucune avance de trésorerie à effectuer, « c’est le gros avantage de ce système », insiste l’entrepreneur.

« Légalement, ce sont eux, les partenaires, les apiculteurs, nous on est prestataire de service. Ce sont nos yeux sur les ruches   ».

En 2016, deux à trois ruches étaient installées chez un débutant avec un objectif de huit à dix à terme. En 2017, les néophytes en recevront quatre à cinq.

Un salarié a été embauché en tant qu’éleveur et développeur d’essaims, afin de permettre aux deux associés d’être plus disponibles sur le terrain et de développer l’élevage des abeilles.

Grâce au cheptel qui a doublé en un an, ils espèrent atteindre, en 2017, les cents partenaires et disposer de neuf cents ruches.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
[VIDÉO] La moissonneuse-batteuse Ideal 8 Massey-Ferguson en démonstration
La moissonneuse-batteuse Ideal 8 de chez Massey-Ferguson était en démonstration dans l’Essonne la semaine dernière. Avec 575…
Publicité