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Les semences de pois sont utilisables

Sauf climat exceptionnel, les bactérioses n’empêchent pas d’utiliser les semences de pois.

Des symptômes de bactériose sur pois (photo Terres inovia).
Des symptômes de bactériose sur pois (photo Terres inovia).

« Pour la campagne du pois d’hiver à venir, il n’y a a priori pas d’inquiétude à avoir par rapport aux semences qui seront utilisées. Si la bactérie est présente, la maladie ne se développera que si un ensemble de conditions climatiques favorables est réuni, ce qui semble être assez exceptionnel », précise Terres Inovia en répondant aux interrogations des producteurs qui veulent utiliser leurs semences de ferme alors que les pois ont présenté de nombreux symptômes de bactériose*.

Par ailleurs, il est important de respecter les dates de semis préconisées et de ne pas semer trop tôt. Cela permet d’éviter d’avoir des plantes trop développées en sortie d’hiver.

Enfin, rappelons que des densités de semis excessives, augmentent le risque de développement de l’ascochytose et qu’il faut là encore respecter les préconisations.

L’attaque très importante de bactériose observée cette année sur les pois d’hiver résulte de la conjonction de plusieurs facteurs qui ont favorisé son extension : gels tardifs sur des plantes très développées et non endurcies en sortie d’hiver, suivis d’épisodes de redoux et pluvieux qui ont favorisé le développement de la maladie.

Les pluies excessives ont également favorisé la propagation des foyers présents. Pour finir, les nécroses liées à la bactériose ont favorisé dans un deuxième temps le développement d’ascochytose, autre maladie qui a fortement affecté les pois d’hiver.

*La bactériose, également appelée graisse du pois, est une maladie aérienne due à une bactérie : Pseudomonas syringae. Cette maladie apparait en foyers dans la parcelle. Le feuillage présente des plages nécrotiques, de couleur marron clair à brun foncé, souvent translucides. Les tiges sont également ceinturées par des nécroses brunes translucides. Les organes touchés finissent par dessécher.

F. Boizet, A. Moussart et V. Biarnes

Photo : Terres inovia

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