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Les semis de maïs sont lancés

À Montcresson (Loiret), Sébastien Marié a lancé les semis de maïs début avril sur ses terres argilo-calcaires. Les conditions sont plutôt idéales mais sangliers et corbeaux rôdent déjà.

À Montcresson (Loiret), les semis de maïs ont démarré dès la semaine du 8 avril. Sur ses 150 hectares répartis sur deux sites, Sébastien Marié cultive 80 hectares sur la commune, avec un sol argilo-calcaire bien caractéristique : « La preuve avec les pierres qui jonchent le champ », glisse-t-il en montrant le terrain.​

Son exploitation s’étend sur 150 hectares répartis sur deux sites, dont 80 hectares ici à Montcresson. Tout est irrigable, un atout précieux. À côté du maïs (50 ha), Sébastien Marié cultive aussi du blé, du tournesol, du sorgho et des orges d’hiver. Il gère également un peu de négoce : « Je vends une partie de mes graines en vente directe aux particuliers ».

Thermomètre en main, les conditions sont là

Samedi 13 avril, une pluie de 5 mm vient mouiller les terres. « Dimanche je n’ai pas semé, et aujourd’hui (lundi 14, NDLR), le sol est ressuyé », précise l'exploitant. Comme toujours à cette période, l’agriculteur garde un œil attentif sur la température du sol : «vLes semis doivent être faits à partir d’un sol à 8 degrés ». Ce lundi matin, à 10 heures, le thermomètre indique 13 degrés.​ Avec ces conditions, le maïs peut démarrer vite, ce qui limite les attaques d’insectes du sol, fréquents juste après le semis. En plus, « les coefficients de 1 pour l’eau dans le département sont une bonne nouvelle pour la culture du maïs ». L’irrigation est assurée pour les semaines à venir.​

Des sangliers dans les rangs

Tout n’est pas gagné pour autant. En bord de champ, les traces sont nettes : « Les grandes traces que nous pouvons voir dans le champ sont dues aux sangliers ». Et comme si ça ne suffisait pas, les corbeaux rôdent aussi, friands de grains à peine enterrés. Une pression animale bien connue dans le Loiret, qui ne faiblit pas.​

Semences hybrides et approche raisonnée

Pour cette campagne, Sébastien Marié a choisi « des grains hybrides issus d’une sélection », adaptés à son sol et à ses objectifs. L’exploitation est conduite en conventionnel raisonné : une agriculture technique, sans excès, mais efficace.

Pour l’instant, les voyants sont au vert. « Les semis commencent mieux que les années précédentes », conclut l'agriculteur.

Sur le même sujet, lire aussi Sébastien Méry : « Le maïs est porteur de solutions dans nos systèmes de culture »

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