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Les sept règles d’or pour la réussite du semis de tournesol

Avoir un tournesol robuste pour limiter les stress biotiques (ravageurs, maladies, adventices) et abiotiques (facteurs climatiques) tout au long du cycle passe par une bonne implantation. Les conseils de Terres Inovia.

La bonne implantation d'une culture de tournesol va être conditionnée, d’une part, par une préparation du sol exigeante et, d’autre part, par une réussite du semis pour sécuriser le peuplement.

Quelques étapes clés

Les sept clés de réussite sont :

- semer sur un sol suffisamment réchauffé : la température minimale du sol pour déclencher le semis est de 8 °C à 5 cm de profondeur. L’objectif est d’assurer une croissance rapide et dynamique du tournesol pour sécuriser l’installation du peuplement et limiter l’impact des ravageurs (limaces, taupin, oiseaux) ;

- assurer des conditions thermiques post-semis favorables : les besoins en température du tournesol sont compris entre 90 °C et 110 °C jours, base 6 °C, pour atteindre la levée. De ce fait, privilégiez des conditions thermiques post-semis avec des températures chaudes (en évitant les amplitudes thermiques) pour favoriser une levée rapide et dynamique ;

- semer à la bonne date : privilégier une date de semis comprise entre la première quinzaine d’avril (avec un sol suffisamment réchauffé) et le 20 mai pour éviter les récoltes trop tardives. Cette période de semis assez large vous permet d’ajuster vos stratégies de désherbage (faux-semis, déchaumage, etc.) en agriculture biologique en fonction de votre contexte sanitaire (adventices) ;

- semer dans le frais : en sol frais (humidité suffisante du sol), privilégier un semis à 2-3 cm, tandis qu’en conditions plus sèches, semer plus profond, à 4-5 cm, pour aller chercher la fraîcheur ;

- viser un seuil de 50 000 plantes levées/hectare. C’est l’objectif à atteindre pour sécuriser la production et la teneur en huile. Pour tenir cet objectif, adapter votre densité de semis à votre contexte pédoclimatique (type de sol, contrainte hydrique, irrigation) ;

- privilégier des écartements entre 45-60 cm pour une meilleure valorisation de l’espace et des ressources du sol. Pour les semoirs monograines, on privilégie des écartements entre 45-60 cm. Les écartements plus larges (75-80 cm) sont à éviter car ils concentrent les plantes sur la ligne de semis et induisent des concurrences entre plantes provoquant des pertes de rendement de l’ordre de 2 à 4 q/ha ;

- adapter la vitesse de semis : viser 6 km/h maximum pour avoir une bonne régularité de peuplement. Si vous êtes équipé d’un semoir de précision rapide, vous pouvez augmenter la vitesse de chantier.

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