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Les Sources de l’Éclimont, petit paradis du pêcheur à la mouche

À Abbeville-la-Rivière (Essonne), Pierre Barberot, pisciculteur, propose une activité de pêche à la mouche pour tous les publics. Découverte.

C’est dans une vallée verte insoupconnée depuis la départementale qui mène d’Étampes (Essonne) à Pithiviers (Loiret) que se situe les Sources de l’Éclimont, domaine de Pierre Barberot, 53 ans, pisciculteur. « Cette pisciculture a été créée par mon père sur les cressonnières de mon grand-père, il y a plus de 45 ans », souligne-t-il avec fierté.

Accompagné aujourd’hui de son fils Julien, il élève sur ce site des truites destinées à repeupler les rivières, les lacs et les étangs. L’élevage est extensif, sur une surface de 800 m², dans des bassins à fonds gravillonnés.

L’exploitation piscicole est juxtaposée à un parcours de pêche d’1,5 hectare que Pierre Barberot a aménagé il y a 35 ans et qui accueille les amateurs de pêche à la mouche d’Île-de-France mais aussi de l’étranger. « C’est à la fois une activité de pleine nature, un loisir et un sport qui compte de nombreux adeptes, explique-t-il. La pêche à la mouche consiste à leurrer un poisson avec une mouche artificielle de pêche. Pour ce faire, j’utilise des “mouches sèches”, des imitations d’insectes flottants en surface que les poissons viennent gober. »

Ce mode de pêche se distingue par une certaine éthique. En effet, les moucheurs comme on les appelle, se réclament d’un état d’esprit particulier qui vise à profiter de la pêche, de la rivière et des poissons, qu’ils considèrent plutôt comme des partenaires de jeux, en oubliant complètement l’aspect alimentaire traditionnellement lié à toute pratique de pêche.

De ce fait, ils remettent les poissons à l’eau volontairement. « C’est possible parce que la mouche est équipée d’un hameçon sans ardillon, précise Pierre Barberot. En fait, les moucheurs sont avant tout amateurs d’une belle gestuelle de pêche, à travers l’arraché, le lancer, le posé, le lancer longue distance… mais aussi de ce petit geste sans effort faisant voler la soie (ligne qui flotte à la surface de l’eau, NDLR) qui vient très légèrement se poser sur l’eau et de l’observation de la nature ».

Dans ce cadre boisé, très reposant, les publics présents sont divers et variés. Certains sont venus y prendre un cours individuel de pêche, d’autres y passer la journée pour s’adonner à leur loisir favori. 

Benjamin Cazenave, 36 ans, cadre financier habitant la région parisienne, est venu suivre un cours de remise à niveau : « Je pratique cette activité depuis que je suis enfant. C’est mon grand-père qui m’a transmis cette passion et je la pratique un peu partout en France comme à l’étranger, sur eau douce comme sur eau salée. Ce qui me plaît, c’est le fait de faire corps avec la nature et de remettre le poisson à l’eau une fois attrapé. Il va donc continuer à vivre sa vie et c’est un vrai contentement ».

« Je pense en ce qui me concerne que c’est assez générationnel. Ma génération est plus précautionneuse de la faune et la flore et va chercher à préserver les ressources de la nature », conclut-il.

Ouvert tous les jours de l’année, sur réservation, de 9 heures à la nuit tombée. L’équipement est prêté pour les cours. Un magasin spécialisé est aussi présent sur le site. Possibilité de pique-niquer sur place. Site web : www.pechemoucheeclimont.fr.

 

 

 

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