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Les terres de La Borde (Yvelines) ne seront pas urbanisées

L’abandon du projet d’urbanisation de quatre hectares à Montesson (Yvelines) est définitivement acté.

L’événement est assez rare pour retenir l’attention : un préfet vient d’abroger une décision de déclaration d’utilité publique prise par son prédécesseur. Le cas vient de se passer dans les Yvelines, pour le projet de la zone d’aménagement concerté (Zac) de La Borde à Montesson.

En 2014, le préfet des Yvelines avait, malgré une opposition affirmée de la profession agricole, décidé de déclarer d’utilité publique un vaste projet d’aménagement, programmant la disparition de quatre hectares de terres maraîchères.

Pourtant, de nombreuses démarches avaient été entreprises, y compris pendant l’enquête publique, pour souligner auprès des autorités l’enjeu que représentent ces hectares de terres agricoles.

La réclamation du Collectif d’associations de défense de l’environnement de la Boucle de Montesson (Cadeb) n’avait pas été entendue non plus.

Les uns et les autres n’ont cependant pas désarmé malgré la déclaration d’utilité publique. La profession n’a cessé de remettre le sujet sur la table tandis que le Cadeb a introduit un recours en justice.

Finalement, la mobilisation a payé : après de longues tractations, la commune a décidé de ne pas urbaniser les terres maraîchères.

Une révision du plan local d’urbanisme a été engagée pour reclasser les quatre hectares en zone agricole. L’abrogation, par arrêté du 16 juillet, de la déclaration d’utilité publique scelle le sort du projet initial.

C’est une bonne nouvelle pour les maraîchers qui sauvent ainsi de l’urbanisation des terres d’une qualité agronomique exceptionnelle. 

Pour autant, les discussions sur l’avenir de ce secteur stratégique ne sont pas closes. À quelques kilomètres du quartier de La Défense, la plaine de Montesson retient l’attention de l’État qui propose aux élus la mise en œuvre d’un contrat d’intérêt national.

Cette fois-ci, la voix des défenseurs de l’agriculture sera-t-elle entendue ?

L. De Miribel/CAIF

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