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Les ventes de béliers charmois remportent un franc succès

Cette année encore, la vente aux enchères annuelle de béliers de race charmoise s’est déroulée en Loir-et-Cher, sur l’exploitation de François Bernard, aux Bergeries de Sologne, à Fontaines-en-Sologne.

Les meilleurs béliers charmois du millésime 2017 étaient présentés lors de la vente aux enchères Geode, mercredi 9 août, aux Bergeries de Sologne, à Fontaines-en-Sologne.
Les meilleurs béliers charmois du millésime 2017 étaient présentés lors de la vente aux enchères Geode, mercredi 9 août, aux Bergeries de Sologne, à Fontaines-en-Sologne.

Pour la deuxième année consécutive, François Bernard a ouvert les portes de sa ferme de Jaugeny à Fontaines-en-Sologne pour accueillir les éleveurs sélectionneurs de la race charmoise mercredi 9 août.

La vente des jeunes béliers a débuté à 10h précise, avec près de 80 acheteurs, venus de Creuse, Aveyron, Haute-Vienne, Indre-et-Loire ou du Sud-Ouest.

Nés entre septembre 2016 et janvier 2017, la cinquantaine d’animaux défile un par un dans le ring pendant que montent les enchères, avec un bref récapitulatif de l’origine et des caractéristiques de chacun.

Comme l’an passé, la mise à prix était fixée à 420 €, mais certains ont été vendus le double.

François Bernard, attentif au bon déroulement de la vente, héberge depuis deux ans la station de contrôle individuel de la race charmoise (Geode), après la fermeture du centre d’élevage du lycée agricole de Montmorillon (Vienne).

« Je fais partie de ceux qui vendent le plus de reproducteurs de la race charmoise en France (450 béliers vendus par an) et c’est pour moi un plaisir de voir cette race particulière, née à Pontlevoy au XVIIIe siècle, être de nouveau en terres solognotes ».

Aujourd’hui, l’éleveur possède mille brebis charmoises et a mis pour l’occasion une dizaine de béliers en vente.

Naturellement désaisonnée, la charmoise associe rusticité, qualités bouchères et s’adapte à une conduite économe et autonome, valorisatrice d’espaces herbagers.

« J’élève cette race depuis seize ans, car c’est une excellente qualité de viande. Elle s’adapte très bien aux terres pauvres de Sologne et valorise le territoire » conclut François Bernard.

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