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L’Essonne vote un budget agricole en nette hausse

Le conseil départemental de l’Essonne a voté à l’unanimité un budget agricole de 3,6 millions d’euros pour la période 2017-2020.

A Evry (Essonne), le 30 janvier. Le conseil départemental de l’Essonne a voté un budget agricole en nette hausse de 3,6 millions d’euros pour la période 2017-2020.
A Evry (Essonne), le 30 janvier. Le conseil départemental de l’Essonne a voté un budget agricole en nette hausse de 3,6 millions d’euros pour la période 2017-2020.

C’est un soutien clair et fort que les élus essonniens ont adressé au monde agricole. Lundi 30 janvier, en séance plénière, le conseil départemental a adopté, à l’unanimité, un budget de 3,6 millions d’euros en faveur de l’agriculture pour la période 2017-2020. 

Une enveloppe en nette hausse par rapport au précédent budget. 

« Nous consacrerons 2,7 millions d’euros en investissement, soit 690 000 euros par an », détaille le président délégué en charge de la ruralité et du monde agricole, Guy Crosnier : « C’est un budget en hausse de 140 %. S’agissant des dépenses de fonctionnement, 880 000 euros sont alloués, soit 220 000 euros par an. Là, l’enveloppe augmente de 15 % ». 

Trois volets figurent parmi les priorités fixées par le Département. Le premier concerne le soutien à l’installation et à la transmission. « Nous souhaitons encourager les installations et favoriser la transmission en lien avec les organismes spécialisés ainsi que l’Etat et la Région », confirme Guy Crosnier avant d’ajouter : « D’autres actions seront aussi menées comme la promotion des agriculteurs et des productions à travers le soutien à des événements tels que le salon de l’Agriculture, la foire d’Etampes ou encore le Festival de la Terre des Jeunes agriculteurs. »

Des actions pédagogiques verront aussi le jour, notamment en facilitant les stages de collégiens dans des exploitations agricoles. 

L’exécutif essonnien compte aussi œuvrer pour « améliorer la compétitivité » des exploitations. 

« L’idée est de soutenir des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement, toujours dans une logique de recherche de compétitivité » précise Guy Crosnier : « Le département va renforcer ses investissements à vocation environnementale et faciliter l’accès aux conseils agronomiques. »

Dans ce second volet, il est également question de soutenir le développement des productions et des filières innovantes. 

« Là, l’objectif est d’accompagner les projets de diversification et des débouchés nouveaux, dont des points drive par exemple. Un point de vente sera d’ailleurs mis en place à la gare routière de Limours/Briis-sous-Forges d’ici peu et nous avons pour ambition d’étendre le dispositif aux gares RER. L’approvisionnement local des cuisines des collèges sera également un cheval de bataille tout comme la défense de nos productions spécifiques. Je pense notamment au cresson, au chanvre et aux plantes aromatiques dont le développement est imminent, sans oublier nos éleveurs, maraîchers, pépiniéristes et horticulteurs. »

  Le budget 2017-2020 permettra aussi d’accompagner des projets de territoire tel que celui de la base 217 de Brétigny-sur-Orge où des productions biologiques devraient être installées. 

Le troisième et dernier volet de ce budget agricole vise à garantir la fonctionnalité des espaces agricoles essonniens. « Nous travaillerons sur la circulation, le fauchage, le déneigement, la création de chemins latéraux ou d’aires de chargement pour les betteraves par exemple », détaille l’élu.

Enfin, un important travail sur le maintien des espaces agricoles sera mené : « Nous serons attentifs à la diversité des espaces ruraux et forestiers, au devenir du bâti agricole en accompagnant les agriculteurs dans la rénovation de certains bâtiments et nous travaillerons bien sûr en étroite collaboration avec des acteurs précieux sur le territoire, tel que le Parc naturel du gâtinais français ou encore l’association Terres et cités. » 

Le vote de ce budget agricole nettement revalorisé répond à une volonté forte du président du conseil départemental de l’Essonne, François Durovray qui a estimé qu’il ne « peut y avoir une politique de la ville sans une politique de la ruralité ». 

« L’exécutif s’attelle au quotidien à mettre un filtre rural sur chaque sujet afin de répondre aux besoins spécifiques », confirme Guy Crosnier. 

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