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Coopérative
L'export à destination de la Chine tire Sénalia vers le haut

La traditionnelle réunion d'information annuelle du groupe Sénalia n'ayant pas pu se tenir, nous avons fait le point sur son exercice 2019-2020 avec son directeur Gilles Kindelberger.

« Nous avons vraiment fait une année exceptionnelle », se réjouit le directeur du groupe coopératif Sénalia, Gilles Kindelberger, que nous avons joint par téléphone le 8 janvier.

En effet, du fait du contexte sanitaire, la traditionnelle réunion d'information qui permet de prendre le pouls de l'exportateur des grains de l'hinterland rouennais, n'a pas pu avoir lieu. Or, force est de constater que le groupe a conclu son exercice clos au 30 juin 2020 sur de beaux ratios financiers.

Ainsi, son chiffre d'affaires, à plus de 34,2 millions d'euros, progresse de 7 % et son excédent brut d'exploitation atteint 10 % de cette somme. Des chiffres qui reflètent la croissance de l'activité céréales export, plus 32 % avec 8,12 millions de tonnes, à peine tempérés par un fléchissement des activités industrielles de 6 %, expliqué par l'activité sucre.

« Nous avons satisfait à toutes les demandes et nous représentons 25 % de l'export français, pointe le directeur de Sénalia. Aujourd'hui, notre premier marché c'est la Chine. Cette année, au 31 décembre, nous avons réalisé avec elle plus que sur l'ensemble de l'an passé. Nous espérons l'avoir encore longtemps pour client… ».

Forte de sa santé financière, les investissements de Sénalia se sont poursuivis au cours de l'exercice. « Avec les deux portiques prévus pour la presqu'île Élie — 2 500 t/h chacun — nous aurons satisfait l'ensemble de nos moyens de chargement », précise Gilles Kindelberger.

Par ailleurs, le nouveau siège social à Rouen (Seine-Maritime) devrait être achevé fin 2021 : « Nous avons quitté Chartres où nous étions depuis 1957. Nous avons proposé au personnel de nous suivre. Un a accepté, les autres ont été reclassés, ont bénéficié de mesures d'aides ou étaient en âge de prendre leur retraite. Une quinzaine de personnes travaillaient rue de Varize. Le site a été vendu à un promoteur immobilier ».

Cependant, l'Eure-et-Loir conserve une place particulière aux yeux du directeur de Sénalia : « Le département est le deuxième approvisionneur de l'hinterland et nous sommes également très satisfait de notre partenariat avec le goupe Scael. C'est une très belle entreprise et sa filiale Lecureur, dont nous gérons le silo, a très bien fonctionné. Nous avons réussi à lui offrir plus de possibilités de ségréguer sa marchandise et à lui ouvrir d'autres marchés. »

Il poursuit : « C'est un partenariat gagnant-gagnant qui rejaillit sur l'ensemble des agriculteurs. Et je suis vraiment fier de diriger Sénalia, créée par les pionniers euréliens qui l'ont imaginé à l'époque. Chapeau ! ».

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