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L'horticulteur Christophe Jarry subit de plein fouet la crise énergétique

Les entreprises horticoles franciliennes souffrent depuis quelques mois déjà de l'augmentation du prix de l'énergie et des intrants. À Herblay-sur-Seine (Val-d'Oise), Christophe Jarry témoigne.

À Herblay-sur-Seine (Val-d'Oise), l'horticulteur Christophe Jarry tente de s'adapter à la crise énergétique.
À Herblay-sur-Seine (Val-d'Oise), l'horticulteur Christophe Jarry tente de s'adapter à la crise énergétique.
© M.G. - Horizons

À Herblay-sur-Seine (Val-d'Oise), Christophe Jarry a passé ces derniers mois à adapter son activité horticole à la crise énergétique. Son entreprise, Au jardin enchanté, compte 6 000 m2 de serres entièrement chauffées au gaz. La facture a été multipliée par trois depuis l'hiver dernier. « J'ai dû prendre des décisions importantes pour mon exploitation en décalant mes plannings de culture, explique celui qui emploie douze personnes au sein de son établissement. Par exemple, je mettrai désormais le géranium en production en semaine 8 au lieu de la semaine 4, ce qui me permettra de ne plus chauffer mes serres au mois de janvier et donc de faire entre 20 et 25 % d'économie d'énergie. Je chaufferai à partir de février, seulement à 12 °C au lieu de 15 °C et on distanciera les plants plus tardivement pour gagner en espace à chauffer. J'ai également installé des cloisons au sein des serres pour créer des modules serrés... ».

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