Aller au contenu principal

L’implantation de résineux en question avec le GVF

Le Groupe de vulgarisation forestière et le CRPF ont organisé le 12 octobre aux Châtelliers-Notre-Dame, une réunion sur le thème de l’implantation de résineux sur parcelles pauvres.

Le 12 octobre, aux Châtelliers-Notre-Dame. Le GVF et le CRPF* ont organisé une réunion sur le thème de la plantation d’essences de résineux sur des parcelles pauvres.
Le 12 octobre, aux Châtelliers-Notre-Dame. Le GVF et le CRPF* ont organisé une réunion sur le thème de la plantation d’essences de résineux sur des parcelles pauvres.

C’est sur une parcelle de la propriété du Bois de la Barre aux Châtelliers-Notre-Dame qu’a débuté, le 12 octobre, la réunion organisée par le Groupement de vulgarisation forestière (GVF) et le Centre régional de la propriété forestière Île-de-France Centre (CRPF) qui a réuni une trentaine de personnes.

Il s’agissait de répondre à la question de savoir s’il était opportun d’implanter des résineux en alternative aux peuplements feuillus pauvres. Il faut dire que la demande pour ces essences est en forte progression et les industriels prêts à les recevoir.

« Cependant, il n’est pas question de substituer le chêne par du résineux comme ça a été fait à une époque, a précisé d’entrée le technicien du GVF, Denis Goisque, mais plutôt de replanter sur des parcelles pauvres par nature ».

Exactement comme celle de la première station visitée : un sol pauvre, peu profond, lessivé, plutôt acide où poussent bouleaux et chênes sessiles sur souche. L’exploitation de cette zone ne peut se faire qu’en bois de chauffage ou bois énergie.

Dans ce cas, Denis Goisque préconise le renouvellement par la plantation d’essences comme le pin sylvestre, le pin laricio ou le cèdre, après avoir broyé les rémanents, sans dessoucher et avoir pratiqué un sous-solage des lignes de plantation à cinquante centimètres de profondeur.

Un peu plus loin, le groupe a pu observer une plantation de pins laricio soixantenaires. Les arbres sont hauts, droits, mais un manque d’éclaircies régulières — une seule réalisée il y a dix ans — a compromis leur potentiel. Là aussi, le renouvellement de la parcelle est envisagé.

Le groupe s’est ensuite dirigé vers la propriété du groupement forestier des Forts à Nonvilliers-Grandhoux. Là, a été montrée une parcelle en renouvellement qui a fait l’objet d’une coupe d’ensemencement ne laissant que les pins, suivie d’une coupe rase en 2010. Il en résulte un peuplement mixte de chênes sessiles, bouleaux, pins sylvestre et maritimes. Des cloisonnements y ont été ouverts et il faudra bientôt repérer les arbres d’avenir, éclaircir, élaguer et détourer. 

« Favoriser les mélanges d’essences permet de mieux supporter les difficultés climatiques », a pointé Denis Goisque.

Plus loin, c’est une plantation de pins laricio de Corse d’une douzaine d’années qui a été observée. La plus grosse partie du travail après plantation a consisté à maîtriser la végétation concurrente, essentiellement des bouleaux. Il en reste sur les lignes de plants qu’il faudra dégager à la tronçonneuse. Ensuite, l’élagage des tiges sélectionnées (250 par hectare) devrait permettre d’obtenir du bois de qualité menuiserie.

La dernière station a donné lieu à voir une parcelle où il y avait urgence à intervenir par une coupe franche suivie d’une plantation.

À noter enfin qu’une plantation de résineux doit atteindre au moins quatre hectares pour intéresser les industriels... À réaliser seul ou avec un voisin.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
Mardi 1er juillet, à Brou. Excellence oblige, la rectitude de chaque vis à grain est contrôlée avant de sortir des ateliers de la société Denis.
Denis : 170 ans d'innovations au service du grain 📹
La société Denis a célébré, le 1er juillet à Brou (Eure-et-Loir), ses 170 premières années d'existence au service de la…
Publicité