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Maintien du TODE : le combat continue pour mettre fin à cette injustice !

TODE, CICE : visite chez le préfet pour la FDSEA du Loiret.

© Stéphane LEITENBERGER

Comme s’y était engagé Emmanuel Macron lorsqu’il était candidat à la présidentielle, un allégement significatif du coût de travail devait avoir lieu en France afin de dynamiser les entreprises  françaises.
A l’heure actuelle cette promesse n’est pas tenue ! Puisque le gouvernement souhaite, certes renforcer la réduction générale de cotisations, réduction dite « Fillon », mais ,  en contrepartie, l’exonération TO-DE serait supprimée !
Lundi 24 septembre, avait lieu la grande journée de mobilisation pour le maintien de l’exonération TODE organisée par la FNSEA.
Le président de la FDSEA Cédric Benoist et le président de la commission emploi Jean-Marie Fortin ont rencontré le préfet du Loiret Jean-Pierre Falcone. L’objectif de cette entrevue était d’alerter le préfet sur les conséquences désastreuses d’une telle suppression pour nos exploitations agricoles qui sont de grands employeurs de main-d’œuvre saisonnière. 

Suppression TODE, quelles conséquences ?
Pour rappel, selon les données 2016 de la MSA, la région Centre-Val-de-Loire compte 12 100 salariés en CDI, ce qui représente 17 700 000 heures de travail et 35 000 contrats saisonniers, qui représente 15 500 000 heures, soit 40 % des heures totales. A l’origine, le CICE et l’exonération TODE avaient pour but de compenser le différentiel de compétitivité avéré entre la France et ses principaux concurrents. En effet, le coût de la main-d’œuvre  est très élevé en France comparé à celle des autres pays membres de l’UE. S’ajoute à cela de très nombreuses contraintes françaises par rapport aux pays étrangers tels que des normes sanitaires et réglementaires lourdes ou encore des contrôles accrus.

Aujourd’hui, le gouvernement entend supprimer l’exonération TODE. Une telle suppression engendrera des pertes financières conséquentes. En effet, cette augmentation de charges résultant de cette suppression est estimée à 190 euros/mois net par salarié saisonnier. Pour la région Centre-Val-de-Loire, la perte financière s’élèverait à un total de 6 615 000 euros !
Lutter contre cette suppression est un enjeu crucial il en va de la survie des exploitations !

Les échanges ont été centrés sur l’exonération de la TODE avec l’exemple d’un cas concret. Cédric Benoist et Jean-Marie Fortin ont également abordé d’autres points importants tels que les difficultés croissantes à embaucher. En effet la pénurie de main-d’œuvre est croissante et est une réalité quotidienne. Ainsi, pour un employeur, il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver des salariés…

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