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Marie Meunier ou la passion de transmettre

Marie Meunier s’est spécialisée dans les techniques traditionnelles du bâtiment à base de produits naturels. Elle aide les particuliers à les maitriser.

Il y a des personnes pour qui l’essentiel réside dans le partage, la transmission, l’échange. Marie Meunier est de celles-là.

Percheronne pure souche, elle a fait un petit détour par Paris et sa région, un passage au lycée de Mortagne-au-Perche puis des études de psychologie à Angers, où elle décroche une maîtrise, avant de revenir dans le Perche.

Durant cette période estudiantine, plutôt qu’assistante parlementaire, ce sont des chantiers dans le bâtiment qui font office de job d’été pour elle.

Et c’est là qu’elle découvre sa voie. Les liens entre le bâti et la terre la fascinent.

Lors d’un séjour au Maroc, elle découvre la technique du tadelakt (un enduit traditionnel à la chaux, étanche, utilisé dans les hammams, ndlr) : « à mon retour j’ai décidé de ne faire que des chantiers de formation », explique-t-elle.

Ainsi, elle obtient son CAP de maçon spécialisé dans le bâti ancien, par la validation des acquis de l’expérience.

« Ensuite, j’ai toujours travaillé sur des chantiers de restauration et toujours en indépendante ». 

Parallèlement elle participe à une association — Chaux chanvre et compagnie — qui s’est ensuite couplée avec une autre pour devenir une Scic : Eco percita, dont elle deviendra salariée.

« Le principe en était la mise en œuvre de matériaux locaux et la transmission de techniques vers des particuliers ».

Quelques années plus tard, elle quitte Eco percita pour entrer dans une Scop, Les chantiers de demain : « avec toujours la même empreinte d’éco-construction, d’accompagnement du particulier sur ses travaux. Je transmets mon savoir-faire et il continue seul... »

Selon elle : « il y a beaucoup de demandes de particuliers. En fait, il y a eu une perte de tous ces savoirs dans les années cinquante à soixante-dix. Nous combinons à ces techniques des éléments naturels qui apportent plus de confort. Ce sont aussi des formules qui permettent de réduire les coûts. Mais si le produit est mal mis en œuvre, ça peut poser problème », relève-t-elle.

Dernièrement, Marie Meunier a fait partie des membres fondateurs de la Boîte à outils à Nogent-le-Rotrou... Mais c’est une autre histoire.

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