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Marion Janssoone : la passion des chevaux en héritage

La passion des chevaux est familiale chez les Janssoone. « À dix-huit mois, attachée à ma mère à l’aide d’une ceinture, je montais déjà sur un cheval », explique Marion.

Brie-Comte-Robert, jeudi 16 avril. Après la finale nationale de jugement de bétail, Marion Janssoone prépare d’autres épreuves, celles du baccalauréat.
Brie-Comte-Robert, jeudi 16 avril. Après la finale nationale de jugement de bétail, Marion Janssoone prépare d’autres épreuves, celles du baccalauréat.

Aujourd’hui âgée de dix-neuf ans, elle possède sa propre monture tout comme ses parents et son frère. Les quatre équidés dont un Ardennais sont en pension à la Ferme de la vue à Féricy.

Élève en terminale STAV (Sciences et techniques du vivant) au lycée Bougainville à Brie-Comte-Robert, Marion Janssoone est montée sur la seconde marche du podium section équine — sur quarante-quatre candidats — lors de la finale nationale de jugement de bétail à Paris, le 26 février dernier.

Alors qu’elle participe en décembre dernier pour la seconde fois à la finale régionale de jugement de bétail, elle se classe seconde dans la section équine et quatrième en section ovine. Le jeune fille qui devait représenter l’Ile-de-France dans la catégorie des équins ne pouvant s’y rendre, elle la remplace au pied levé et ne regrette pas son expérience. « J’ai pu discuter avec des éleveurs professionnels et regarder les races, une expérience très riche », explique Marion, même si elle avoue avoir vécu un moment de stress au moment d’effectuer le pointage des quatre équidés — deux de la race de trait ardennais et deux selles français.

Dans le cadre de ses études, elle monte régulièrement un cheval du centre équestre Épona à Chevry-Cossigny, qui travaille en lien avec son lycée agricole. L’option hipologie-équitation, qui se partage entre théorie et pratique, compte pour le bac.

Mais c’est à l’évocation de Fuego, un portugais de neuf ans qu’elle possède depuis quatre ans, que son regard s’illumine. Marion passe de nombreuses heures à le faire travailler. « Auprès de lui, je ne compte pas mes heures », note la jeune fille qui travaille en parallèle pour payer sa pension.

À l’avenir, Marion Janssoone veut rester dans le domaine animalier (soigneur, auxiliaire vétérinaire) : « Je veux travailler au grand air. Incapable d’être enfermée, je passe mes journées dehors à m’occuper des animaux de la maison. Mais même si les chevaux restent une passion, je ne veux pas en faire mon métier. »

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