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Morgan Le Roux, doreur atypique

Doreur d’art sur verre et supports non traditionnels, Morgan Le Roux a installé son atelier au Carré d’art de Serris (Seine-et-Marne).

En avril 2015, Morgan Le Roux a doré des bouteilles de champagne représentant l’art culinaire de chefs étoilés milanais. Ces bouteilles ont été exposées à Milan pendant la design-week.
En avril 2015, Morgan Le Roux a doré des bouteilles de champagne représentant l’art culinaire de chefs étoilés milanais. Ces bouteilles ont été exposées à Milan pendant la design-week.

Dorer à la feuille d’or, une matière souple et fragile, des bouteilles de champagne de luxe : tel était le premier marché visé par Morgan Le Roux et son associé et ami d’enfance, Sammy Ben Romdan, graphiste et dessinateur. Avec lui, il a lancé Créatelier gamme de luxe.

Depuis le 1er juillet, ils ont installé leur atelier au Carré d’Art à Serris (Seine-et-Marne) aux côtés de onze autres artisans.

Leur activité évolue vers d’autres supports. « Je voulais innover et ne pas rester dans les carcans du doreur sur bois. Après avoir travaillé de longs mois la technique, je me suis lancé dans la création d’œuvres d’art uniques en verre trempé qui nécessitent au minimum cinquante à cent heures. Il m’a fallu un an et demi d’essais et de pratique pour y arriver », explique Morgan Le Roux qui se qualifie d’autodidacte de la dorure : « ne pas avoir de formation de doreur sur bois me permet de créer plus facilement, même si cela a nécessité plus de temps en termes d’études et de travail ».

Il faut dire qu’au départ, un troisième associé devait leur apporter son savoir-faire de doreur, mais il a préféré quitter le navire.

La feuille d’or, la matière de prédilection de Morgan Le Roux, permet de créer « des tableaux uniques et précieux en relief et à plat ».

Cet « innovateur », aux yeux de ses collègues, apprécie le côté artistique et la liberté que procure cette activité. « Les clients viennent avec leur idée. J’adapte leur demande en tenant compte des contraintes techniques ». 

À titre d’exemple, une simple gravure sur une bouteille nécessite cinq à dix heures de travail, souvent réalisé à la pince à épiler dans un souci de finesse du décor. Au préalable, un important travail de dessin est réalisé. « J’aime dorer tout ce qui n’est pas traditionnel : béton, liège et dernièrement le corps de mannequins ».

En effet, dans le cadre d’Octobre rose, avec ses collègues du Carré d’art, Morgan Le Roux et son associé  ont organisé un défilé de mode pour récolter des dons.

« J’avais envie de dorer des corps. Autant le faire pour la bonne cause. Cette opération, qui s’est déroulée en présence notamment de représentants de l’Institut Pierre-et-Marie-Curie a permis de mélanger compétences et savoir-faire présents sur le Carré d’art » conclut le latignacien.

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