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MSA Ile-de-France : vers une mutualisation avec Marne-Ardennes-Meuse

En préambule à l’assemblée générale de la MSA Ile-de-France, à Paris le mercredi 14 juin, une table ronde sur le déploiement du numérique était organisée.

C’est dans un contexte agricole difficile -30 % des exploitants franciliens ont un revenu inférieur à 350 euros par mois- qu’Olivier Hue présidait, le mercredi 14 juin à  Paris, sa seconde assemblée générale de la MSA Ile-de-France.

Rappelant les mesures prises pour aider les exploitants agricoles à passer ce cap difficile, il a interpellé le président de la caisse nationale, Pascal Cormery, car l’enveloppe nationale ne doit pas oublier la ferme Ile-de-France. Alors que 2017 sera marquée par des projets structurants comme la finalisation de Cap 2020, le projet d’aménagement d’un nouveau siège, toujours à Gentilly, qui permettrait de réaliser des économies…

Autre dossier développé : la perspective de nouvelles activités en lien notamment  avec la RATP, le président Hue rappelant : « La MSA évolue dans un univers contraint. L’avenir de la caisse passe par de nouvelles activités ».

Nouvelle convention d’objectifs et de gestion, nombreuses réformes (retraite, télétransmission des arrêts de travail, poursuite de la mise en œuvre de la DSN), plan santé-sécurité au travail 2016-2020 … le rapport d’activité 2016 de la MSA Ile-de-France présenté par le directeur Laurent Pilette, lors de l’assemblée générale était riche alors que le nombre de bénéficiaires du régime agricole est en légère hausse et que la caisse garde sa spécificité avec 89 % de salariés. Les efforts sur les coûts de gestion ont été relevés ainsi que certains axes de progrès. 2016 a d’ailleurs été le top départ du projet de mutualisation avec Marne-Ardennes-Meuse qui sera effectif en 2018.

À mi-mandature, la présidente de l’échelon local, « maillon essentiel des territoires », Corinne Heusèle a fait le bilan des actions menées.

Et de souligner : « en cette période difficile marquée par les intempéries et les inondations, les délégués se sont mobilisés en tant que lanceurs d’alertes. La solidarité a joué à plein. »

« Concernant les enveloppes de prises en charge de cotisations, la protection sociale ne compensera jamais les pertes économiques. Pour préserver un réseau à 35 caisses et une proximité sur les territoires, nous avons fait le pari de la mutualisation contre la centralisation permanente », insiste Pascal Cormery.

Il rappelle que « la MSA n’est pas un régime spécial mais un régime aligné », un point important à expliquer aux élus alors qu’il existe un sentiment d’abandon des territoires ruraux.

Le mot de la fin est revenu aux représentants des syndicats, de salariés d’abord, puis  des exploitants, avec Cyrille Milard pour la FRSEA Ile-de-France.

Alors que le numérique se déploie rapidement au sein de la caisse MSA Ile-de-France, une table ronde sur cette thématique s’est tenue en amont de l’assemblée générale de la caisse régionale de la mutualité agricole.

« Plus de cent-soixante start-up travaillent sur des sujets agricoles, le monde agricole peut être geek, même si, en parallèle la précarité numérique existe », a résumé le directeur adjoint de la caisse nationale des allocations familiales en charge de la transformation numérique de la sécurité sociale, Pascal Martin, qui animait cette table ronde.

Il faut d’ailleurs distinguer les utilisateurs qui ne veulent pas s’y mettre de ceux qui ne peuvent pas – absence de connexion, ni même d’adresse mail, difficultés de lecture… « La précarité numérique est diverse », insiste la directrice adjointe d’Emmaüs connect, Margault Philip, dont le rôle est d’accompagner les pratiques et les opportunités liées au numérique,  et de conseiller : « parlez à vos allocataires de ceux qui peut les motiver – ventes, achats, gain de temps -, pour les inciter à aller vers ces nouvelles pratiques ».

L’importance de la présence humaine a aussi été mise en avant. « Le lien social, il est où. On perd la base. Pour être à la hauteur, il faut qu’on se prenne en main à la MSA », a souligné Madeleine Bonnefond.

D’ailleurs des jeunes en service civique sont déjà en place à la MSA Ile-de-France pour venir en aide aux adhérents dans l’utilisation des services en ligne de la MSA d’Ile-de-France proposés en agence.

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